Esthète de mes deux (suite et fin).
(Cla).
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D’ordinaire il élevait le niveau d’exigence intellectuelle,
n’hésitant pas à humilier tout être masculin dans l’entourage proche
au mépris des conventions de la bienséance pour se faire valoir.
Là, il était agenouillé auprès de la grande tige
(c’est dire s’il baissait la garde, vu sa taille)
éructant, il bavait ses pauvres mots d’amour,
si dénués de sens dans cette bouche.
Phrases de vieux Maoïste ayant lu Marx
ayant fait la Chine,
Cuba,
l’Algérie…
Dans le frisson des révolutions déjà finies.
– J’y étais, disait-il,
j’ai rencontré des révolutionnaires
nous avons fumé des cigares ensembles…
ils m’ont raconté,
qu’il lui murmurait à la Canadienne,
littéralement liquéfié en flaque d’amour…
Oscillant sans cesse
aux pieds de la thonet.
perdant toute pudeur du maintient
tenait pas l’alcool !
Baroud de la biroute…
Tentant son va-tout pour son cigare…
…
S’est reproduit deux fois
deux bides
Une grande gazelle auburn et décérébrée,
sympathique au demeurant (437 amis sur facebook)
et un navet amibiforme d’un mètre quatre-vingt,
doué sur les platines de dance-floor (1157 amis)
refusant tous deux l’exercice physique à part celui du pouce sur le portable ou le joy-stick
ils le toisaient toujours dubitatifs sur l’éventuelle filiation à ce roquet arrogant.
Z’avaient cliqué à tout hasard :
« Fan de l’homme descend du singe,
le singe descend de l’arbre,
vu ta gueule t’as du rater des branches. »
en pensant à lui.
Ils voyaient mal comment ce reproducteur démissionnaire avait ramené cette fille, du même âge qu’eux, à la maison.
Elle, un peu gênée d’avoir « craqué » pour ce vieux à la bite molle
qui dormait encore, sirotait son jus de pomme bio.
Tous trois prenaient leurs croissants dans ce loft
déserté depuis si longtemps.
…
– Cigare ! je vais être publiée, se dit-elle, John pourra me rejoindre…
On virera les deux crétins et on s’occupera du vieux plus tard :
des révolutions il vont en avoir !
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(ce texte fait suite au vases communiquants du mois de mai
quant à la photo, Rididine s’attaque aux orteils maintenant… pour petite racine qui, hier encore dans ses commentaires, insinuait que…)
Parfois on se commet dans de drôles d’entreprises …
En guise de Thonet, on paye son rockin’ chair.
La jeunesse pardonne, mais après … ne reste qu’un mégot épaté dans sa marre de bave.
Ce billet nous en compte un rayon, combien d’épisodes ?
Oh quelle force! Et quel impact!! Bon, son Luc se recycle dans la grande littérature! Luc est bio, recyclable! C’est madame Rididine qui doit être contente! (Elle belle comme le jour! Arrête de vieillir, fais un effort!)
Y a que le deuxième paragraphe (« Dans le frissons des ») que je capte moins bien. Sais pas pourquoi…
Ah t’es fort, y a pas!
J’aime bien ce qui se dit dans ce texte. Ouais. Causes perdues d’avance et types perdus trop tard. Eperdus même.
(un détail : quelques fautes d’orthographe)
jamais bon de s’humilier devant l’être aimé, voué à l’échec, tactique de sabordage !
Ah ! je retrouve le frangin des grands jours ! Bon texte, photo magnifique et tout et tout. Bravo.
Oui, on avait deviné que c’était la suite, au premier coup d’œil même!
ce genre de soirées, ce genre de mecs, ce genre de jeunes … et une canadienne liquéfiée d’avoir eu trop chaud… Cinglant!
Cette précision sur le nombre des amis facebookiens est vraiment très drôle.
J’ai oublié de dire que la photo est splendide – la femme aussi bien sûr – mais est-ce utile de le dire? Tu le sais, tout ça…
@kouki : on peut tirer la corde à l’infini…
Il y aura toujours des histoires comme ça à raconter ;o)
@Depluloin : je pousse mais n’y arrive pas !
et toc encore un jour vers la mort dans la vraie vie !
merdre !
(toi aussi tu es beau quand j’ai trop bu ).
@mon chien aussi : se relire cinquante-douze fois à l’écran n’aide pas !
@madame de K : surtout quand on ne tient pas l’alcool !:o)
@Anna de Sandre : les aventures de Rididine en semaine sont moins fatigantes !;0)
Mon vrai métier c’est dessiner, tu sais.ç)
@aléna : heu !… C’est lui qui est liquéfié à ses pieds… J’ai raté le retrait posé de la fille qui flaire la bonne affaire…
Flûtre ! je reprendrai (un jour): ça ne va pas çà.
Ceci dit c’est une interprétation qui se défend aussi bien sûr.
@Anna de Sandre : détail qui a (toute) son importance :O)
@aléna : « belle comme le jour » chez Pluplu,
« femme splendide » chez toi…
Elle va finir par s’en douter ;O)…
Mais je suis d’accord avec vous.
Moi je ne fais que tenir l’appareil et susciter la rencontre avec la pellicule.
Dieu sait que ce jour là, il y avait une lumière de m…. !
(Le cadre – de la photo-, encore une fois, est parfait. Légère plongée de façon à faire ressortir la concentration de Rididine sur son orteil, tout en préservant ce qui serait en trop, son visage par exemple sur lequel l’œil s’arrêterait inévitablement. Lumière de m…? alors t’es très fort! Parce que le cadre, ça peut être instinctif, inné… ou la flemme de se baisser… Non, non, t’es fort hein! J’ajoute que le modèle ne gâche rien!)
@Depluloin : toi je te vois venir ! tu vas me demander son adresse…!!!
Caramba! encore raté!
Je cherche depuis un moment la sculpture que m’évoque ta photo.
De Piteau je crois… tu sais cet enfant qui se retire une épine du pied, je l’avais vu à Florence y a bien lurette et en garde une émotion vive.
C’est très beau ! j’aime beaucoup.
Ne vois pas bien le rapport de ton texte avec elle, mais m’habitue bien à ce que les choses m’échappent 🙂
@ Isabelle C. : Le rapport de Busch à O’Reil. Où s’en vont d’ailleurs les choses qui nous échappent? (Célèbre sculpture, oui…)
Luc, me prêterais-tu ta carte du ciel de Paris un de ces quatre pour les besoins d’un texte? je dirai bien sûr qu’elle vient de chez toi et tu as le droit de dire non!
@ Aléna : Hé! viens chez moi, je te montrerai mes cartes du ciel!
(Ben quoi, Luc?! Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une Rididine! J’dois ramer moi!)
@Depluloin : tou croyais tromper ma vigilance gringo loco ?!
@Isabelle C. : je crois avoir vu passer ça un jour… vieux souvenirs… Et pour la photo t’expliquerai de vive voix bientôt ;o)
@Depluloin : rroohh ! comme dirait un mien ami : tu es très fort !
@aléna : avec plaisir,
help yourself chère enfant…
Internet reste un lieu de partage et de politesse des références.
as-tu mon compte IBAN ?
@Depluloin : Yé sôrai té rétrouber bieille crapoule !
Luc, merci merci merci, ton compte IBAN?? qu’est-ce ? J’ai un compte chez LCL, moi, mais vraiment ne te fatigue pas à mon donner ton numéro de carte bleue, celui de Pluplu me suffira.
@PLuplu ! J’arriiiiive ! Prépare tes étoiles ! (mert, voilà que je le tutoire) Préparez vos étoiles, Depluloin !
@aléna : de rien de rien…
ça y est !
elle est déjà partie
ses étoiles sous le bras !
ah la la ! les filles !…
J’aime beaucoup ce texte. Il flirte avec les grands, ceux que j’aime et salue bien bas. Merci. (Tant de livres vains… et ces quelques lignes)
@Mifa : que voulez-vous ?
on ne change pas le monde
y faut c’qui faut ! ;0)