L’emplacement à son importance.
.
Il est tôt
Le soleil dans le dos
(comme pour la photo)
légèrement à l’ombre
… D’abord la plume
une vieille plume à profiler
rompue aux rugosités du papier,
usée depuis plus d’un an…
il y a un petit vent frais
Le papier, lui-même récupéré sur une brocante,
légèrement cartonné
accroche agréablement dans sa fibre.
la journée sera belle
un brou de noix suffisamment concentré
puis le petit bruit scarificateur et apaisant du métal enduit d’encre
écrivant les lignes
séparant les espaces de la page
Elle est partie
divisant pour donner à voir
la planche sur les genoux
plus rien ne peut arriver
… Que la paix avec soi.
elle ne reviendra plus.
Pendant une heure,
une éternité…
Faire suite à celui d’hier ;
donner vie à cet arbre mort.
Prem’s ! 🙂
« On a vu souvent rejaillir le feu d’un ancien volcan qu’on croyait trop vieux ….’
Ha tes arbres !! sont beaux mert !!
et puis:
« Plus rien ne peut arriver
…que la paix avec soi »
M A G N I F I Q U E !
Superbe!
Cet arbre prend vie à cause qu’il est foudroyé sous nos yeux. Quel cataclysme est en train de le tordre, de lui arracher des écorces? Quelle force le fait encore résister, combattre? Comme le précédent mais sans le moindre feuillage celui-ci… D’où lui vient cette force qui le fait plier encore sans le rompre?
Et le texte?
Etrange ce masochisme ou sadisme (« bruit scarificateur et apaisant ») te poussent à utiliser de l’usé, du récupéré, qui rebuterait ou empêcherait quiconque d’autre? Tout cela dans l’emploi des mots, leur accumulation : que de punitions infligées! à qui?
« Elle » partie, sans retour, n’es-tu pas en train de faire ton autoportrait?
Su-per-beu, je dis!
Le titre choisi est intéressant.
Qu’est-ce qu’ils sont beaux tes dessins. Bon, je ne peux prendre pour emblème chez moi un arbre mort mais celui-ci est dans un tel mouvement que c’est parce que tu nous le dis qu’on le voit mort, sinon il pourrait s’agir d’un arbre en hiver. Et le texte! Les gestes de la création pour supporter la pensée douloureuse. Ah! T’es fort!
s’égrenne ?
chant de l’italique, ondes de l’ombre qui effleure le papier
départ de la plume sur la fibre, écorché de l’arbre.
Pfffiouuu !
dis, tu me fais un dessin?
(j’adore le texte aussi, un de mes préférés…)
Saisir au vol la plume, la mort de l’arbre, le temps d’un papier ….
@Isabelle C. : souvent c’est comme ça quand on dessine.ç)
@Depluloin : pas du tout… On est dans la fiction ou bien ?
… J’avais besoin d’un contrepoint sur le temps et les amours pour étoffer
@Anna de Sandre : m’a donné du mal ce con.
@Zoë : les arbres en Bretagne semblent souvent à la limite de leur vie…
J’ai inventé sa mort.o)
@mime : v’oui-v’oui… tout ça !
(au moins!)
à moins que…
@aléna : il faudra être très sage ma petite Cosette, très sage! ;0)
@Isabelle C.: allez ! il faut partir maintenant…
Bientôt un troisième va ! promis !
à moins que la plume ? à moins qu’la feuille ? à moins qu’il ne se fasse tard ? à moins qu’elle ?
(*;*?
Je vois! Des commentaires laconico-poétiques, concis, intelligents si ça se trouve! Fastoche, y a qu’à demander.
Anna de S., Isabelle C., mime, je vous revaudrai ça!
Si on prend le premier mot du titre et le dernier du texte, ça fait une belle rencontre, je trouve.
Hé? tu dors? tu fais quoi? … Oui, oui, je reste pas…
@Depluloin:t’as été prié de partir toi aussi ?
t’as vu comme il nous parle le Luc ?
Pfffff
@ Isabelle C. : Taratata! On s’en fiche, le client est roi! on reste! Non mais! …
@mime : c’est vrai qu’à part la plume et le papier, je n’y suis pour pas grand chose ;o)
@Depluloin : toi aussi tu es oétique quand j’ai trop bu !;o)
@mon chien aussi : c’est un bon résumé… Inconscient heureusement.
@Depluloin : fais pas trop de bruit, je dors à côté.
@Isabelle C. : rrooohhh ! susceptible gamine ! c’était pour du rire ! ça comptait pas ! reviendre ! kip-kap-koup, c’est fini maintenant… T’as quoi comm jeux dans ton sac là ?
@Depluloin : tu fais beaucoup trop de bruit…
Si je me lève ça va… Non rien !
Il y a un petit vent frais
la journée sera belle
après la tristesse, je l’emporte avec moi.
merci.
J’aime l’italique…