je retourne me fiche à l’eau
« Comme une sœur, tête coupée, tête coupée
Ell’ ressemblait à sa poupée, à sa poupée,
Dans la rivière, elle est venue
Tremper un peu son pied menu, son pied menu.
Par une ruse à ma façon, à ma façon,
Je fais semblant d’être un poisson, d’être un poisson.
Je me déguise en cachalot
Et je me couche au fond de l’eau, au fond de l’eau.
J’ai le bonheur, grâce à ce biais, grâce à ce biais,
De lui croquer un bout de pied, un bout de pied.
Jamais requin n’a, j’en réponds,
Jamais rien goûté d’aussi bon, rien d’aussi bon.
Ell’ m’a puni de ce culot, de ce culot,
En me tenant le bec dans l’eau, le bec dans l’eau.
Et j’ai dû, pour l’apitoyer,
Faire mine de me noyer, de me noyer.
Convaincu’ de m’avoir occis, m’avoir occis,
La voilà qui se radoucit, se radoucit,
Et qui m’embrasse et qui me mord
Pour me ressusciter des morts, citer des morts.
Si c’est le sort qu’il faut subir, qu’il faut subir,
A l’heure du dernier soupir, dernier soupir,
Si, des noyés, tel est le lot,
Je retourne me fiche à l’eau, me fiche à l’eau.
Chez ses parents, le lendemain, le lendemain,
J’ai couru demander sa main, d’mander sa main,
Mais comme je n’avais rien dans
La mienne, on m’a crié: « Va-t’en! », crié: « Va-t’en! »
On l’a livrée aux appétits, aux appétits
D’une espèce de mercanti, de mercanti,
Un vrai maroufle, un gros sac d’or,
Plus vieux qu’Hérode et que Nestor, et que Nestor.
Et depuis leurs noces j’attends, noces j’attends,
Le cœur sur des charbons ardents, charbons ardents,
Que la Faucheuse vienne cou-
-per l’herbe aux pieds de ce grigou, de ce grigou.
Quand ell’ sera veuve éploré’, veuve éploré’,
Après l’avoir bien enterré, bien enterré,
J’ai l’espérance qu’elle viendra
Faire sa niche entre mes bras, entre mes bras.. »
(Georges Brassens) « comme une soeur tête coupée »
…C’est comme ça monsieur le juge que tout a commencé.
Interpréter, comprendre, expliquer et commenter. Espace, écartement, entrecolonnement,
Échelonner, prendre en mains, perdre le pied, c’est le pied, quiproquo, se fourvoyer, captif, captivé, esclave d’un sérail, érotique, kallos en grec, baratiner (chat mot)…asperger d’Ṑ bénite, charnu, étoffé, torride, bouilli, moiteur, ferveur, fièvre, ardeur, labeur, amputer,
Thermochimie…fusion, liquéfaction, évaporation…
Bon je mare ḕŢ…Caro carnis. Décollation de St Ulc.
…chaud.
(…et puis j’ai mis un peu d’ordre.)
Ce n’est pas une raison suffisante…moi je bosse même le jour de la :
http://www.swissinfo.ch/fre/swissinfo.html?siteSect=881&sid=5956802
et dans celui ci dessus (rien à voir avec les ci-devants
ah! l’hymne nasssionallllll! s’il y a bien quelque chose qui ne me parle que moyennement…
la preuve par « notre » 1er « sinistre »
http://www.youtube.com/watch?v=ABTR2Xe_sGw
Je trouve cette image superbe. Autant je ressents parfois un peu de complaisance dans certains de vos travaux en matière(un peu,parfois,juste un petit peu…), autant là je trouve que c’ est vraiment superbe.
Emu.
Merci,
du reste nul n’est à l’abri de la complaisance…peu ou prou.
Je pars du principe de montrer le panel le plus large de choses quitte à en déforcer d’autres, c’est un choix.
Pour la petite histoire de cette image elle date de ’87, et se trouvait à ma première expo solo, elle fait 120 cm x 70 cm, et le papier de fond était celui, conservé de ma table de travail, avec les ronds de café, les taches d’encre et de couleur, les numéro de téléphone et les graffitis d’origine…etc.
après cette expo j’ai acheté LE « nikon-qui-va-sous-l’eau » d’où les moult choses aquatiques ça et là.