Le souvenir de ses « asperges à la flamande » me revient en mémoire.
. . .
Aussi étrange que cela puisse paraître,
nous qui avions deux yeux,
nous qui étions dans le binoculaire,
nous qui parlions encore de nous…
S’entendre dire que la chaise n’était pas à la bonne distance du modèle,
ou que la verticale du cou…
Ou que « l’ombre portée enfin-quoi ! » n’était pas à sa place…
Il nous venait comme réflexion que c’était le bon oeil qui lui restait.
Deux ou trois mots pour chacun…
Mais quels mots !
pas bavard « le » Stan.
Autour du modèle… Darib, Andrée et les autres… On atteignait le monacal dans ce silence de graphite.
De son oeil il voyait la profondeur dans notre dessin…
Et en nous.
Adorable Stan ! premier mécène de ses anciens étudiants, il déboulait le premier au vernissage marmonnant un bonjour à peine audible et filait avec Renilde (sa Rididine à lui) voir les tableaux, les dessins, les sculptures, les photos, peu importe… Puis revenait un peu inquiet (pour la forme) demandant si le 37 était déjà vendu auquel cas il en avait vu un autre qui, que… Mais bon !
non le 37 n’était pas encore vendu…
Le 37 c’était pour lui.
Premier acheteur il faisait décoller les ventes avec « son » premier point rouge.
S’attardait rarement,
content de « leur » achat, à Renilde et à lui, il repartait en disant…
-Tu nous l’apporteras, dis ? on se fera un petit casse-croûte à la maison…
Tu n’as rien contre les asperges ?
… Contrairement à Manet, il n’en manquait pas une.
Homme entier, sans détours, avec son franc-parler il m’avait confié un jour avoir accueilli la pension avec soulagement parce qu’il ne se sentait plus aussi « hargneux » qu’avant…
Et il en faut de la hargne dans ce métier de passeur…
Le « pas baisser le pavillon enfin quoi ! ».
Monsieur Hensen vous étiez un grand bonhomme…
Merci de votre trace.
. . .
bien dit.
J’ai eu le privilège d’y être.
Merci Luc.
Tu le sais, j’aime ton art de conter… Plaisir de te lire, de revenir par ici.
Un petit quequ’chose de…
MMmmm…
Je pense avoir eu la chance de rencontrer un de ces passeur…
Qu’elle belle histoire.
Merci Luc.
alors ça, ça vaut une nouvelle…
whhaou! quel retour! tendre et vrai…
… Puis revenait un peu inquiet (pour la forme) demandant si le 37 était déjà vendu : A t’on déjà d-écrit les palpitations que les « mécènes » ont parfois à la vue d’une oeuvre, et de l’envie de l’à-voir ?
Je reviens du dehors des voitures des paquets des grincements des trafics …
Et voilà du délicat restitué … La hargne, ici, est à un autre étage.
merci.
Nous voilà asperger de grande fraîcheur !
Merci 🙂
Je recommence:
Nous voilà aspergés de grande fraîcheur !
C’est mieux …
whouaoooo!
je ne sais pas à combien il est en ce moment le kilo d’asperge mais là j’ai l’impression que la botte que tu nous offre est d’une fraicheur savoureuse
c’est au moins du BIO. En tout cas ça reste tendre comme des « turions » (jeunes pousses)
Passeur d’émotion…Vous n’avez pas trahi votre maître. Joli… à tous points de vue.
« En faut-il de la hargne dans ce métier de passeur » ?
… une sorte de hargne pas mauvaise, d’l’amour aussi…
Hommage à ce grand bonhomme de monsieur Hansen qui me réveille un ou deux autres. « L’ombre portée enfin-quoi ! » 😮
Quel bel hommage! Alors ça c’est bien! Ne pas oublier ses maîtres, les mettre sur le devant de la scène… Heureux celui qui a eu de bon maîtres! Bravo son Luc! T’es tout plein d’affection!
Cette hargne dans mon idiome c’est de la gnaque, de la vraie pugnacité. Salutavousoluc. Un retour en tendresse
ne connaissant pas le gars, je me suis replié sur les mots. eh bien cela donne envie d’en savoir plus… alors je dis Mer(k)ci ou un truc dans le genre.
@silvanie : le petit fond du cimetière est bien tu sais
simple, à l’image de l’homme.
@mlle d’enfer(t) : toujours des problèmes d’ordi.. Mais je t’en raconterai encore des histoires ;o)
@sibylle : éh oui ! avant moi c’était pire ;o)
entre parenthèses merc(k)i de ce passage Ô pas sage
@aléna : bah ! y a pas eu à chercher loin… Il suffisait de recopier la réalité du monsieur.
@la d@me : c’est un bon sujet… Moi je connais cette palpitation de vouloir posséder, de m’approprier ou de laisser vivre la « chose » chez d’autres… C’est subtil comme plaisir… J’y réfléchirai tiens !!!
moi j moi je … Mais pour qui il se prend ?
@kouki : je t’ai été un peu infidèle ces temps-ci… Mais je vois que tu ne nourris aucune hargne…. o)
@Isabelle C. : triste c’était… Mais ses asperges !
@Isabelle C. : ces claviers sont souvent traîtres ! voila ce que c’est de vouloir être la première à commenter ;o)
@alex : ah ! les turions !… ce que c’est bon… Et puis les asperges de Stan… Au risque de me répéter…
@tess : merc(k)i Tess… quand j’aurai moins de prob d’ordi je repasserai par chez vous… Ces machines et ce réseau quand même !!!
@mime : prosélyte et bon samaritain… Mais avec lucidité et clairvoyance… Sinon il ne faut pas faire ce métier… o)
@depluloin: ah t’es là toi ? c’est toi qui a le train électrique ?… Qu’est ce que tu fais ? t’es où ?
@zoë : la gnque… Je m’en veux de… Non rien… c’est le mot.
@axeld : tout d’abord bienvenue… ;o)
le type était plus que ça et malheureusement rien sur la toile pour imaginer le travail du bonhomme… Sa sculpture comme sa peinture et ses dessins sont à son image.
Merc(k)i de ton pas sage.
@ Luc, j’ai lu, c’est bien, mais je préfère le tien… moins récitatif et plus tendre. Je crois, aussi que le tien cerne mieux le personnage. 😉
est-ce qu’il a été ton modèle sur le plan professionnel ? tu es un passeur toi aussi !
et j’adore le silence de graphite ! je le vois, je l’entends, un peu râpeux, et qui laisse un voile noir sur les doigts
Somptueux.
Un bel hommage! Etre un passeur, sans doute le secret espoir de tout prof…
c’est quand que tu reviens ?
Bon… les asperges c’est bon, mais à quand le dessert?
@ tous…
J’arrive-j’arrive encore des probs de pc mais aujourd’hui ça devrait se régler…
Donc cette semaine… ;o)
Ah ba moi je dis que Mac ça vaut le coup! D’ailleurs j’en ai un très beau à vendre… Mes potes pc passent leur temps à installer, désinstaller… changer le papier peint, les fleurs du vase, tout ça, des dingues… Bon et toi? alors? On attaque quand la Buanderie? Non la Flamanderie? (Bon, le tout c’est de pas s’énerve hein! Oublie pas : le fil rouge sur le fil vert, le fil bleu sur… merk! ai oublié!)
S’cuse son Luc! C’est pas drôle ces ennuis-là! (T’as essayé de foutre un coup de pied dedans?)