Des fois il se dit qu’il a du rater quelque chose.
.
Les voyant,
ce père et sa fille,
ensemble autour d’un déjeuner,
se confiant des choses entre adultes à voix basse
dans la connivence…
Ce petit fruit mûr ayant pris le large,
volant de ses propres ailes à présent…
Issu de…
Fille de…
Ses yeux,
son visage,
un peu enrobée
où se mêle quelque chose de lui
et d’elle,
la chevelure et les yeux…
La vivacité aussi
celle dont il s’est, probablement, séparé…
douze ans déjà…
Mais le lien n’est pas rompu…
Il perdure,
elle est là…
en corps
et encore
(ça c’est fait)
dans ce petit bout de femme,
individu souriant,
aimant…
Merveilleuse complicité
mélange de tendresse et de grâce…
Elle se lève,
range sa machine à pomme,
les plans aussi,
met son écharpe…
Elle est architecte à présent…
Lui, en lousdé, se lève et règle l’addition…
Ils sortent ensemble et se séparent
.
Des fois…
Il a le sentiment qu’il le regrette
Il aurait du…
Mais non !
Il hèle la fille du bar avec l’air du « remettez-moi ça »… Et roulant sa clope pose son regard sur un autre couple qui vient d’entrer… Ce n’est pas la même pierre… Elle est vulgaire, lui plus âgé… Une autre histoire… Qu’elles sont douces et amères ces heures perdues à ré-inventer la vie… L’écrire.
Décidément, t’es trop fort : tu passes naturellement, sans heurt, de la Lulumobile au pire, parfois au pire que pire… Bon, le texte – et la vidéo bon sang! – magnifiques avec tes mots, ton phrasé (!) inimitable…
Auraient-on fait un « bon » père? Je me pose parfois la question. C’est toute une vie qu’il faut donner… je crois? Je sais pas trop…
Bon, prumsssss! mais alors c’est pour dire hein…
Ah son Luc là tu es tout devant présent … à dire des choses avec les sourires qui jouent encore à cache-cache avec ce qu’on aurait peut être …
Pour l’écrire ainsi, c’est sûr que Non !
Quant au fond : on raconte que Freud, à qui une mère demandait des conseils pour élever au mieux ses enfants, lui répondit quelque chose comme: « Faites comme vous voulez, de toutes façons ce sera mal. » Valable pour les pères … Quant à la forme, toujours ce même goût des autres, hein ?
Et enfin, la vidéo : Frisco ? really ?
Trés beau cheminement, Luc !
je ne suis pas sûre d’avoir tout suivi , je crois que j’ai raté qqchose… au moins trois lectures possibles de ce texte. Je vais réfléchir – si je peux!
j’ai oublié de te dire que la vidéo est géniale! j’adore! ma préférée (avec le bousier). Tschüss!
@ Aléna : Respirez à fond !! (On peut aussi inspirer par la bouche, ça n’est pas interdit. Surtout si on a le nez bouché… Mouahhh!!)
Quoi? … Ben j’explique à Aléna… Pas moi oignons? …
1.
Depluloin : j’ai toujours pas ton IBAN !!!
2.
kouki : bon, je ferai deux virements en même temps…
3.
la d@me :Frisco ! really !… Berkeley même… Dans le campus… C’était bien… Une journée magnifique et plein les mirettes…
4.
Isabelle C. : il fallait le mener à bon port celui-là… ;o)
5.
aléna : t’as un miroir ?
6.
aléna : ouf ! c’est déjà ça… Suffit de marcher et de filmer tu sais ;o)
Ton texte m’évoque – par des chemins tortueux – un de ceux que j’ai écrit chez moi, il y a peu et qui finissait ainsi :
« Dans ses rêves à elle, ceux qu’elle fait les yeux grands ouverts, ils s’appellent comme ça, sans autre raison que d’entendre leurs voix respectives. Ils se baladent, se retrouvent au restaurant où ils s’offrent des livres, parlent de choses sans importance et rient de petits riens. Ils sont seuls, c’est leur choix. Quand leurs regards se croisent, ils ne peuvent s’empêcher de sourire. »
L’IBAN de Depluloin, whaaaou, ça doit être quelque chose…
J’aime bien qu’il y ait des morceaux de l’absente dans celle-là qui est présente. Et que tu rêves comme un vieux pochetron au fond du café en regardant passer la vie des autres
#
Frédérique M : ouips… Je me souviens de l’avoir lu d’ailleurs… On pourrait écrire à l’infini sur les esseulés de la vie… C’est une source inépuisable ;o)
#
aléna : il faut noter qu’il n’a jamais voulu me le montrer ;o)
#
zoë : je parle rarement à la troisième personne… Boire ? moi ?… Au fond d’une brasserie… Allons ! ;o)
J’étais tranquille en train de siroter mon thé vert sans sucre tout en matant le brouillard qui se levait pas quand soudain je me suis retrouvée accoudée au comptoir à chercher avec toi la vie de ces deux-là…
Voilà, maintenant que j’ai trouvé l’engin de mes rêve pour me déplacer j’arrête mon blog cinéma la semaine prochaine, je fais mes valises et je part sans rien emporter de la nouvelle technologie ( retraite) donc il est peu probable que je puisse continuer à suivre l’évolution de ton blog mais j’ai bien aimé son originalité
bonne continuation
alex
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Zaile : on se recommande la même chose ?
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alex : bah ! ne jamais dire « jamais »… Un p’tit portable un jour… Un journal de voyage de retraite mmmh ?… Des petites impressions glânées de ci de là… En tout cas merc(k)i du pas-sage sur ces sillons… ça fait longtemps mine de rien ! Et bonne retraite remplie d’horizons nouveaux dans les mirettes…
Et de cinéma.o)
Merc(k)i, Merc(k)i, Merc(k)i .
j’aime. simplement. merci.