Quand les com. tentatrices
Quand les com. tentatrices font tout le travail il n’y a plus qu’à s’incliner.
« J’attrape une fille au vol et j’enfouis mon visage dans la peau si fraîche et si douce de son cou. Des petits cheveux sont collés par la transpiration sur sa nuque, dégageant une petite odeur aigrelette de sueur de bébé. Je hume à plein nez le moelleux de l’enfance. Elle se débat en riant, son petit rire se répand autour de moi comme les perles d’un collier cassé sur le parquet « Maman arrête, tu me chatouilles ! »
(madame de K.)
madame de K. clic
😮
j’suis toute rose… tu m’as cloué le bec 😉
« rose parmi les roses » si j’osais, mais n’en ferai rien, mal me connaître… j’arrive! je vais chercher l’appareil.
Après les claudettes, voici les lucettes. Ou les lucioles, plutôt…
Au fait, à Mâme de K :
Que voici un joli exemple des synesthésies baudelairiennes expliquées dans la leçon précédente :
un rire d’enfant évoquant le clapotis des perles libérées d’un collier.
Méritez bien le texte entier du sonnet, pour le coup, d’autant plus que les correspondances entre vos deux textes ne se limitent pas à cette simple abstraction là. Voyez vous-même :
« La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
– Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. »
@ Cla: allez les filles! en place, on va répéter le Baudelaire pour la fête de ce soir…
les « lucioles »! je suis presque gêné!
presque.
(sonnet de la mort qui tue, comme ils disent maintenant; trop fort!)
Merci Miss
« Au milieu des passions tumultueuses d’une jeunesse mêlée de douleurs et de plaisirs, ma lyre n’a jamais cessé d’être d’accord avec mon cœur. Quelque tristes que soient mes accents, je cède à l’attrait qu’ont pour moi les Muses : qu’elles m’arrachent au rêve accablant des sentiments opposés qui m’agitent; qu’elles versent sur mes plaies le baume de l’oubli, et je finirai des vers qui n’auront peut-être des charmes que pour moi. (Lord Byron-Childe-Harold.)
Zib Maude !
Je t’ai ajouté deux images de Michel…pour que tu les envoies à Arletty.
Sainte Sylvaine, donnez nous notre Michel quotidien.