Le surlendemain…
Il s’installa comme un pacha
devant le film du même nom
et se mît en devoir d’explorer ses fosses nasales distraitement
quand le téléphone sonna,
il décrocha,
mettant fin à ses recherches troglodytes.
– …’llo ?
– Ce qui m’inquiète c’est l’énergie que tu mets à m’inventer des histoires…
(‘core cet emmerdeur, se dit-il, reconnaissant la voix…)
L’autre continuait…
– A fuir la réalité…
Le corps a été repêché par la fluviale,
ce matin…
Tu peux m’expliquer pourquoi ce type n’est pas dans le béton ?
Je t’avais dit pourtant !
…
A ce stade, les éléments étaient en place,
Wispra débarrassait la table d’à côté,
il commanda un café
– ça a marché votre vernissage avant-hier soir ?
– Pas méconte, oui… De bons échos et peut être un article.
– Vous avez eu du monde ?
– Pas mal oui…
Elle en avait marre de cette vie de serveuse et des pourliches dérisoires.
– Vous écrivez ?
– Oui, enfin j’essaye… C’est pas mon vrai métier…
– c’est comme moi.
Il se replongea sur son clavier.
Elle alla mettre la pression dans la machine
…
…
Cette nuit lui revenait…
Il n’aurait pas dû sous-traiter avec le polak…
Lança l’enregistrement du film…
L’autre allait lui tenir la grappe,
il le sentait,
le menacer sans doute…
Pffffff … Wispra, s’il vous plait, du Lapsang Souchong … et un jeu de cartes pour patienter !
@la d@me :… tarot ou classique ?
on ne soupçonne jamais assez combien la vie des écrivains est dangereuse…
@aléna : Comme tu résumes bien ce métier ô combien dangereux.o)
y a p’têt’ moyen d’moyenner a’ec la serveuse … elle s’intéresse
@kouki : tu crois qu’il devrait y aller ou bien ?