Le calme blanc.
Les rumeurs disaient que cela s’était apaisé « au pays » et que nous allions rentrer bientôt.
Dans quel état allions-nous retrouver la maison,
c’était une autre question.
Le gouvernement-intérimaire-provisoire, en place, garantissait la sécurité des « ressortissants étrangers »;
qu’ils n’aient plus de toit leur importait peu,
le principal était le retour de « l’assistance technique »,… et des pépètes!
Nous profitions malgré tout de cet été indien en Europe,
avec cette éternelle question:
allions-nous rester là bas ou pousser vers un autre pays…
Le Cameroun avait l’air plus calme. (à l’époque!)