Les passantes… (III je crois).
Au cours de mes pérégrinations sur la toile,
à la recherche de nouvelles images je tombe sur cette page de « Vintage everyday »
J’adore les photos de rue, les inconnu(e)s, les passant(e)s, la vie de tous les jours quoi.
Et puis cette passante, chère à Georges Brassens
Le visage,
le regard,
la coiffure,
le chemisier immaculé
le type derrière de trois-quart
la clope au bec
les gens flous à l’arrière
puis on revient à elle
le bras en oblique indique qu’elle porte quelque chose de l’autre côté
la ceinture avec une chaînette
la jupe
puis
ça ne saute pas aux yeux du premier coup
puis on ne voit plus que ça.
Ce faux plis.
Bleu citron (la suite et même un peu plus… )
Bref !
Si vous êtes dans le coin de Tournai…
Qui n’est qu’à un jet de pierre de Lille,
n’hésitez pas…
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Vernissage le 15 septembre 2017.
Ouvert trois week-ends… Les samedi et dimanche de 10h. à 18h.
16-17 septembre
23-24 septembre
30 septembre et 01 octobre
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Dimanche 24 septembre et le 1er octobre,
brunch
( uniquement sur réservation au 069 64 16 97) .
Et pour la première fois à Tournai,
le 1er octobre vers 14h.30.
micro concert de « Payne » (piano, violoncelle et voix)
avec Joanna Lorho (http://www.joannalorho.com/)
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Polaroids et reports, techniques mixtes, carnets, dessins, 3D, gravures,
Travail photo basé sur du modèle, mais pas que…
des proches, des paysages, du quotidien de ces deux ou trois dernières années,
l’exploration de différents supports pour leurs qualités de rendu du reports,
le tout accompagné de dessins, de quelques pièces ou peintures en deux et/ou trois dimensions.
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Cette exposition sera aussi l’occasion de lancer la micro-publication d’un livre à déployer
reprenant quelques images de l’événement et d’autres à découvrir.
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Dans l’atelier de Charles Prayez
Rue de Bève 13 bis
7500- Tournai.
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Avec le soutien de la maison de la culture de Tournai
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Hier chez l’imprimeur…
Avant passage à la découpe et les structures de plis.
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En l’absence de bayadère tu te contenteras d’elle et des coussins.
En l’absence de modèle
se posant sur les chaises
les coussins
le dossier de la Eames
la Marilyn et les stores
le soleil offre au lieu
des trapèzes de lumière rasante
patchwork de panneaux éclatés,
au sol comme aux murs
puis à la surface du polaroid.
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Attendre deux minutes
décoller délicatement le négatif du papier
humer la chimie
goûter des yeux
cette légère brillance
avant séchage.
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La lumière est ton modèle.
En l’absence de bayadère tu te contenteras d’elle
et des coussins.
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Le monsieur et son curieux appareil.
Petit à petit,
dans sa famille d’adoption,
de substitution,
si vous préférez,
il était parvenu à se (re)faire
discrètement
un album souvenir
grandeur nature
de son autre famille,
la vraie !
Du moins de ce dont il se souvenait ;
celle où son grand-père avait une place de choix,
souvent il allait à la pêche avec lui
grand-père lui racontait des histoires à dormir debout
mais il adorait y croire tant c’était merveilleux et terrible à la fois.
Et puis, il y avait sa mère
veillant sur sa petite sœur qui venait de naître
après le départ du paternel
et sa grande demi-sœur
qui venait à la maison aux fêtes et aux grandes vacances
et qui était aussi belle que sur la photo
elle apportait des chocolats de la ville,
de Los Angeles où elle travaillait dans un bar,
quelle chance ils avaient, les clients !
C’est vrai qu’elle ressemblait à un ange.
Puis, il y avait Youlou,
son chien
(qu’il adorait plus que tout)
et qui n’avait pas son pareil pour courser les lapins
sans oublier Blanchette,
sa vache,
bien sûr,
qu’il menait à la prairie.
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De son père,
il parlait très peu…
Il avait disparu un soir,
une histoire de cigarettes.
« Ici quand tout vous abandonne
On se fabrique une famille »
comme disait l’autre.
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Le monsieur était venu très tôt le matin
pour avoir un « éclairage rasant » qu’il avait dit,
lui,
il pouvait se mettre où il voulait,
alors il s’était posé là,
sur la chaise,
un peu en retrait,
derrière le buffet où étaient rangées ses affaires
et l’adresse de sa sœur.
Le monsieur faisait le reste,
avec son appareil.
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West-Virginia Living-room 1935
Walker Evans
(American 1903-1975)
Comme sorti des brumes…
Au petit matin des gosses encapuchonnés partent à l’école
cartable sous le bras, dans le brouillard
ils voient d’étranges et inquiétants dinosaures
qui ne sont que des oliviers tortueux et dépenaillés…
Le travail de Wu Chi-Tsung me remet en mémoire Fellini Roma je crois…
Où en un flashback il fait traverser le Rubicon à des écoliers romains…
C’est dans ce film qu’il y a,
aussi,
la découverte et la disparition de fresques,
lors de travaux dans les souterrains…
Je veux le revoir.
Pour l’heure,
tu as à choisir le son que tu veux,
quelque chose avec du silence,
classique ou moderne,
peu importe,
te caler en grand écran et
regarder ces dix minutes de brouillard qui passent…
Un Oban peut-être,
ou un ABK6…
Les deux sont bons.
Chut !
2012 Landscape in the mist 001 煙林圖之一