“Vulcanelli di Macalube”.

Hier Agrigente…
La vallée des temples,
visite du jardin et juste avant…
Près de la petite ville d’Aragona
les bouillons des « vulcanelli di Macalube ».
Guy de Maupassant les voyaient déjà, en 1885, comme « les pustules d’une terrible maladie de la nature » ce qui est déjà, en soi, une description terrible pour l’auteur du Horla…
Étendue à perte de vue d’un paysage époustouflant, plus proche de l’Amérique du Nord que de l’Europe,
les graminées à l’infini, jaune d’or ou de paille et la terre crevassée et friable sous les pieds.
Univers à la Paris-Texas à perte de vue.
Tu ne serais pas autrement étonné de rencontrer Harry Dean Staton te demandant où se trouve la voie ferrée pour se retrouver dans un long dialogue à travers la vitre.
Ici la marmite de Vulcain glougloute gentiment
mijotant on ne sait quel plat.
La boue,
d’abord en flaques informes,
puis se desséchant
forme des stalagmites gris-vert clair.
Le sol légèrement élastique et moelleux,
sous les pieds,
reste friable.
Ce jus me fais penser à la piscine de Lubum. en 2009… Les grenouilles en moins.


Wispra referme son journal et retourne vers la voiture laissée à l’entrée du parc.
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(Sicile Juillet 2013… Clic sur les images pour agrandir… Re-clic pour les avoir plein écran).

« vulcanelli di Macalube » from luc lamy on Vimeo.

(Sicile Juillet 2013… J’ai opté pour viméo, finalement… En ayant  »perdu » toutes mes vidéos téléchargées sur Blip-tv).

E’ville-Lubudi…

En 2009 j’étais passé par une partie de cette route (entre Lubumbashi et Likasi où nous avions bifurqué vers l’Est, en direction de Lukafu)… Route qui n’a pas changé d’un iota depuis lors.
Cinquante ans plus tôt, mon père (d)écrit dans un cahier de brouillon,
parmi diverses préparations de cours d’anglais,
ce (trop rare) petit mot plus personnel
qui n’a rien à voir,
au niveau du style,
avec (l’abondante) correspondance échangée entre lui et la famille en Belgique.
Si j’en crois les dates, nous sommes entre le 21 et le 24/04/1962, durant le congé de Pâques.
Pour une fois je lis dans un style moins épistolaire le regard de quelqu’un sur le pays d’adoption.
Les gens de cette génération ne se confiaient pas beaucoup…
Aucune ambition rédactionnelle de parution dans ces trois pages,
juste un événement marquant dans cette petite « expédition » de quatre jours pour rendre visite à la belle-sœur et son mari fraîchement installés à Lubudi.
Le côté sympathique aussi est,
qu’à aucun moment,
le propos n’est paternaliste ou raciste.
Tout au plus Population sympathisante et sympathique pour les coupeurs de cheveux en quatre.
Mais c’est vraiment chercher la petite bête.
Plus tard, je ferais souvent ce trajet pour les congés scolaires,
comme si la brousse et la savane avaient un autre parfum d’exotisme 320 km plus loin.
Allez ! Zou !… Aventure ! T’es en ’62.
ça commence au deuxième paragraphe.

Départ à 12h15 pour couvrir les 320 kms dont 170 d’asphalte jusqu’à Nguba. A partir de là, c’est la vieille route Katangaise avec ses aléas. Population sympathisante et sympathique.
Épreuve assez dure pour l’Ondine : à 50 km/h de moyenne, nous sommes tellement secoué que Luc remet tripes et boyaux
sur les 70 km de la fin.
Caractéristiques générales du paysage . Savane aux arbres de taille moyenne.
La route suit de longs mamelons bien boisés pour descendre de temps en tempsdans un fond marécageux. Au loin profil constant de massifs élevés qui seront abordés après Makabe Kazani…

Dis… Tu ne crois tout de même pas que je vais tout recopier ?
« CLIC » et « re-CLIC » sur les images et, par miracle,
elles s’agrandiront,
et tu pourras lire la suite.

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E'ville-Lubudi
Je t’ai fait un petit plan du trajet, cool, non ?

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Latitude 0 Longitude 03°37′ Ouest


Capture du 2013-11-02 b

Latitude 0 Longitude 03°37′ Ouest…
ça doit être quelque part au large du Gabon,
juste à l’endroit de la petite flèche,
au loin tu devais apercevoir le « s » de São Tomé e Principé
(en regardant bien)
ou la parenthèse de la traduction en Anglais.

L’autre jour,j’avais rendez-vous dans une brasserie à Liège avec quelqu’un que je n’avais plus revu depuis longtemps, quarante ans pour être exact… Il avait ses yeux, son humour et bien d’autres choses encore.
Il avait quelque chose pour moi et me racontait qu’en rangeant il avait retrouvé un carton avec tous les dossiers du procès et trois à quatre ans de lettres suppliant la femme de le rejoindre avec le petit.
Baptême a
Le 29 octobre 1948, à vingt-cinq ans,
mon père se jetait dans l’aventure Africaine à bord du Steenstraete…
Il avait sa (grosse ?) valise,
laissait une femme et un gosse de quatre ans, au pays… Petite famille qui devrait le rejoindre une fois que la voie serait dégagée.
Ce n’est pas ordinaire, évidemment, de retomber sur des documents pareils soixante-cinq ans plus tard.
En faisant des recherches, je tombe sur ce petit extrait d’histoire raconté par Rachel Vannieuwenhuyse, veuve Julien De Cock :
Nous quittâmes Anvers le 2 juillet 1947 à bord du Steenstraete *, un de ces
rafiots construits à la hâte pendant la guerre, pour notre destination
africaine. Il y avait tellement de monde à à bord que les hommes et les
femmes logeaient séparément dans différentes parties du navire. La traversée
dura plus ou moins trois semaines et se passa sans histoires. Nous
débarquâmes à Lobito et prîmes le chemin de fer à Benguela traversant etc.

Tu vas me dire que je fais du teasing…
Ce type,
à Liège,
c’était mon demi-frère.


Capture l'intrepide
Mon papa à bord de « l’intrépide » en route pour le Congo.
paquebot Steenstraete 871_001
Le vrai bateau : le paquebot-Steenstraete.

Marie-Louise.

Comme ses parents ne pouvaient pas l’encadrer
il l’appelèrent Marie-Louise.
Vous voyez le tableau,
je ne dois pas vous faire un dessin.

Je comptais faire un joli billet à ma façon,
vous voyez, ça commençait bien, puis la nouvelle est tombée comme un couperet.
Vous me voyez dégoûté…
Oh oui ! Dégoûté !… Sans rire.
Internet et le virtuel restent une énigme où le 0 et le 1 décident de tout.
Un jour tu vois tout, le lendemain plus rien.
Vous allez me dire :
– Mais de quoi parle-t-il à la fin ?
Je veux vous parler de cette nouvelle tombée, il y a une quinzaine de cela…
Nouvelle qui m’annonçait que l’hébergeur de mes vidéos me remerciait et que dans un mois tout mon matériel serait définitivement perdu.
D’un coup de baguette magique.
Pof !
Tu parles d’une bonne blague !
Ils m’invitent donc à aller me faire voir ailleurs (YouTube ou Viméo en gros…) car eux vont donner dans le feuilleton et les épisodes de films (en gros) et plus de petits artisans dans leur escarcelle.
Soit 180 vidéos qu’ils me fichent à la poubelles ! Des heures de travail, de téléchargement emmagasinées depuis Mars 2009 épivoala !
YouTube, je ne supporte pas ces bandeaux de fin de films où tout et n’importe quoi cohabite dans un joyeux éjaculat d’images… Et Viméo est un peu trop bling-bling, BCBG and c° n’est pas mal mais !
Bon ! Vous m’excuserez, je dois retourner au téléchargement de mes propres vidéos !
J’enrage !
escrime

Donc je recommence : Comme ses parents ne pouvaient pas l’encadrer
il l’appelèrent Marie-Louise.
Vous voyez le tableau,
je ne dois pas vous faire un dessin.

Tôt le matin ou tard dans la journée…

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De loin comme de près
J’ai photographié
et filmé ton absence.

Vent bis from luc lamy on Vimeo.

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