La dentelière.
Elle s’occupe
tranquille
tandis qu’au travers
d’un vieux viseur
trouvé en brocante
il la fixe.
.
De quoi as-tu peur, Wispra ?
Elle s’occupe
tranquille
tandis qu’au travers
d’un vieux viseur
trouvé en brocante
il la fixe.
.
De quoi as-tu peur, Wispra ?
Bidouillage et paturage font les deux mamelles du montage
Roooh, ben non, justement, il fixe pas, ça bouge tout le temps !
oh là là! que oui! we all fear the unknown…
On en revient toujours là…
Il paraît qu’il n’y a pas de représentation de la mort, qu’elle est l’irreprésentable.
We all fear the irreprésentable.
(quoi? j’ai cassé l’ambiance?)
Apprivoiser,
Les fleurs de givre
Que Dame la peur
En tous cœurs
Pétrifie
Donner
Le goût de vivre
De la vie,
Les aventures,
Les défis
S’en saouler
Un peu ivre
Faire
Dans la dentelle
Tordre la peur
Comme guipure
Avec des doigts de fée
Entrelacée
De sourire
Et tendresse
De soupirs
Et caresses
Apprivoiser
L’inconnu
Qui en chacun
Réside
Qui pour chacun
Demeure
Accepter
Le patient
Labeur
De tisser
Les fils
Fragiles
De la confiance
Partagée
Sans regarder
Passer
Les fuseaux
Horaires
Difficile
De se mettre
A nu
Nu
Tomber
Les défenses
Les hardes
Face aux hordes
Des pulsions
Désordres
Barbares
Le plaisir
De offense
Se donner
S’abandonner
Geste rare
Don
Précieux
Respecter
La peur
Instinct
De Survie
Ne pas interroger
Comprendre
Le puissant
Moteur
Juste
Être aimant
Ne rien attendre
Chasser
Le sale air
De la peur
Offrir
Déguster
Les instants
Radieux
Les moments
Bonheurs
Savoir
Souffrir
Aussi…
Entretenir
Les braises
De l’amour
Disperser
Les nuages
Noirs
Des désespoirs
Existentiels
Admettre
Qu’ils sont
Les terreaux
De l’Espoir
Faire reculer
La Camarade
La Camarde
Même s’il est vrai
Que sa faux
Attrapera
Beauté,
Jolis mots
Méchants maux
A la fin
L’amour
Contre
La mort
Un corps à corps
Grésille
Les yeux
Pétillent
La peur
S’est tapie
Sous un tsunami
De baisers
Au parfum
D’éternité
P.V. : le blog ! le blog ! don’t fear the blog ! 😀
@ Patrick Verroust : je me souviens un jour m’être dit – comme la dame – il devrait ouvrir un blog. Je vous lisais alors chez X. qui semblait contrarié par vos longs commentaires; il craignait sans doute que vous fussiez plus intéressant que ses billets. Puis j’ai continué de vous lire chez Dominique qui lui, aimait (je le crois) votre verbe. Et là j’ai compris que non, vous ne deviez pas ouvrir de blog, que votre inspiration venait de l’empathie que vous aviez pour « l’autre », que cela suffisait à votre plaisir, et au nôtre, euh! au mien, je m’avance peut-être pour « les autres ».
Sinon Luc, je pense qu’on ne peut craindre que ce que l’on connaît… Ne bidouillons pas ce joli clair-obscur…
Ambre,
Votre adresse me touche,elle est très gentille, très adroite, pas gauche du tout,fine et perspicace. Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous écrivez.J’avais imaginé ouvrir un blog composé des commentaires que m’inspirent différents billets sur différents blogs, mais je ne voulais pas les appauvrir. Je pense qu’un blog sans commentaires et comme un spectacle sans spectateur.
Je suis un conteur oral naturel, j’improvise des histoires en tous lieux, j’y entraine les passants d’un mot, d’un geste, dans l’arrière plan de leurs pensées dont je détourne le cours pour un moment poétique où se disent des choses graves, indicibles , autrement. C’est pourquoi, je ne me vois plus philosophe qu’humoriste, je veux bien être drôle mais pas sérieusement. Je n’accorde pas grand crédit à ce que j’écris, je trouve que c’est du gâchis. J’aurais été plus « utile », avec mon aptitude à faire jongler les idées sans frontière,comme trouveur dans un laboratoire de chercheurs…Mon ego est inférieur à bien des egos pour lesquels j’ai beaucoup d’égards…Euh, je m’égare…J’aurais pu me faire éditer, le pourrais je encore? Je ne sais.
J’aime bien la formule de Pessoa qui dit que bien des écrivains n’ont jamais rien écrit…J’ai découvert , récemment, que mes propos écrits ou oraux restent dans les mémoires jusqu’à cinquante ans en arrière….C’est amusant et paradoxal, non?
Amicalement à vous et mes excuses à Luc pour ce squat impromptu!
PS: Avec X, ce fut très compliqué…
Ambre, c’est l’ange des blogueurs…
alex : voilà !… Si tu savais ce que je m’amuse ! ;o)))
la d@me : j’arrive pas à régler la focale, j’arrive pas !
aléna : ben non, pas de cassage d’ambiance, le billet n’est pas des plus drôle, donc… Je suis même étonné d’en avoir… Mais j’ai de BONS commentateurs, et fidèles a’ec ça ! ;o)
patrick verroust : voila ce que je devrais, ou aurait du pondre en regard de c’te vidéo… Mais une fois que je sors du « garage à images », ch’us fourbu, crevu, fatigü… Et plus la force d’un soupçon de prose à coller avecque… Heureusement que ça vous inspire mon cher Patrick.
la d@me : mon dieu ! Nous sommes en train de perdre la d@me… Voila qu’elle délire… Reprenez-vous, la d@me, reprenez-vous, il y a des gens qui regardent !
Des sels, qu’on m’apporte des sels !
Vite !
Ambre : vous dites tout haut ce que je pionce tout bas ;o)
Sinon, je suis très attaché à ce clair-obscur… Il m’en fit baver !
Mais, je crois, que le résultat est à la mesure de mes attentes.
patrick verroust : si c’est au même X que nous pensons, il n’en vaut pas la peine… Tout bien réfléchi.
aléna : c’est un bon résumé… Nous ne nous sommes toujours pas rencontré ;o)