L@ L°g!qu3 du tang°.
Un subtil mélange de calculs en tous genres,
d’abscisses et d’ordonnées,
de sinus et de cosinus,
avaient tout de suite attiré mon père
vers cette belle inconnue.
(appelons-la « x »
pour plus de commodité
et préserver
un minimum
la vie privée,
voulez-vous ?)
Loin de prendre la tangente
il n’eut aucun mal
à lui soumettre son petit problème
de robinet qui coulait et de baignoire qui fuyait.
Elle pratiqua l’intégrale pour lui résoudre cela.
Je fus conçu lors de cette période,
je pense.
Mes parents s’entendaient à merveille dans leur couple.
J’ai retrouvé
il n’y a pas très longtemps de cela
en rangeant des papiers
ce délicieux document
les montrant pendant une leçon de tango.
Mon dieu, qu’ils étaient beaux !
(Au dos de la photo, l’écriture de mon père qui dit, je cite :… Formule de Machin (1706) : soit A l’arc dont la tangente est 1/5 et B celui dont l’arc est 1/239 : alors 4A -B = π/4, ce qui donne une bonne approximation de Pi, « assez rapidement ». Cette formule se généralise.… C’était quand même une autre époque, n’est-ce-pas ?)
De quoi nous réconcilier avec les math !
Si Pythagore avait su… il aurait tout envoyé valser !
agad kom C bo : http://www.math93.com/image/pythagore2-manuscrits.jpg
Ah bon, c’est là, le point G ? au niveau des poignées ?
Ce billet entrouve, pudiquement, une intimité pleine de tendresse, de respect, d ‘amour marital et de piété filiale, c’est assez rafraîchissant après avoir écouté hier, les rappeurs, sur France Culture qui témoignaient de leurs vécus et leurs réalités….Vivre dans une autofiction à l’eau de Rrose Sélavy rêvée, plutôt que deschampter avant d’avoir le temps d’être blasé. Cela vaut mieux que vivre dans la friction continue des chiens qui se jappent à la gueule et pire encore, sans compter les dangers de l’auto friction, surtout à la place du mort. Les gens ne savent plus se conduire ni conduire.
J’apprends plein de choses dans cet exposé, si je savais les chorégraphies millimétrées, je pensais que la danse obéissait au lois de la physique, elle défiait la gravité pour se plier au lois de l’attraction. Les parties culs étaient élémentaires, mais la bienséance commandait d’avoir l’art de tourner autour du pot , les potins ne sont jamais loin. Les gens sont avides d’histoire de popotin.Il fut une époque, celle de nos parents , pour certains, ceux qui sont sur qu’ils sont bien les enfants de leurs parents et que le père a bien été le capitaine de l’équipe en charge de la reproduction de la filiation. Il fut une époque,donc, où les dames bien nées,( à distinguer de celles qui étaient nées,bouchées ou nées n’importe comment), en grand apparat, cachaient leurs beaux ensembles de molécules, mais n’en attiraient pas moins les queues de pie des messieurs en habit. Les hommes ; en ce temps là , ne se refusaient pas aux taches domestiques d’extérieurs, ils allaient au charbon, et quoique en habit, n’hésitait pas à faire la cour, s’inscrivaient sur le carnet de bal de la dame convoitée ou à une danse du balai , les déceptions étaient nombreuses, les messieurs, renvoyés à leurs foyers dont les vers de contact n’avaient pas plu, broyaient du noir, s’engageaient dans la légion ou les bat d’af pour aller broyer aux colonies….Les heureux élus, toujours les mêmes, faisaient écrire leurs mémoires de Casanova au petit pied , par des nègres qu’ils alphabétisaient, ainsi.Je croyais qu’en danse de salon , l’unité de mesure était le pied, les piètres danseurs dansaient comme des pieds, les riches danseurs menant grand train, étaient des marches pieds acceptés des dames qui prenaient leur pied avec les gigolos, danseurs réputés. Fines guêpes , ces dames savaient attirer dans leurs guêpières, avec des mouches comme appât pour ferrer le pécheur qui n’avait plus qu’à sauver leur honneur en les baguant, les colombes….pôvres pigeons , ils se faisaient plumer à force de s’intéresser de trop près aux physiques des danseuses, à l’état de santé de leurs reins surtout le bas rein et à leur bassin, le bassin parisien faisait couler beaucoup d’encre, c’était les vastes communicants….Il fallait être bien éduqué, très soigneux de sa personne, très ordonné, aussi . Maintenant, la technologie a bouleversé les stratégies amoureuses, tout se joue sur fesse de bouc, les cercles sont ,toujours, aussi fermés, mais on échange des coordonnées, et on en Bal sur des zéros sociaux et moins en bal mondain ou populaire. Les classes sociales élevées organisaient des rallies pour chasser les « X »…Il n’y a rien de plus Normale…Oui , « c’était une autre époque » un X était un X, un Y une Y , il s’accouplait XY, maintenant, un X peut être un Y, un Y se transformer en X et Lycée de Versailles, les unions libres peuvent donner XY, XX, YY, voir XYZ et pourquoi pas WC….Quelle vie de chiottes, enfin quoi , Merk. Avant les hommes portaient les valises jusque sous les yeux de leurs épouses attendries , maintenant, il existe des mères porteuses….Le voyeurisme et l’onanisme règnent en mettre , les formules « Allons biquet » de Monsieur le père de Luc, n’ont plus cours…Maintenant c’est mate et m’astique, puis prends la tangente….C’est la mort de l’amore….Viva l’amore !!!
En bref , en sexe appeal, avec ou sans sex toys à piles, le new deal c’est » True, man capote, con d’homme! »
C’est ce qu’on appelle une approximation diophantienne ou 22/7.
Ah, la belle Abscisse et le fier Ordonné (j’imagine que votre papa ne semait pas ses chaussettes partout, en plus !) prêts à prendre la tangente, très joli…
… juste prêts pour un boogie-woogie …
Douglas : ouaips… 1 1= 3, c’est clair et c’est mieux !
;o)
madame de K : krê bô. !
la d@me : des poignées d’amour ?
patrick verroust : moi j’préfère la marche à pied disait Salvador ;o)
Ju : reste poli ! (Et qu’est-ce qu’elle devient Diophantienne ? Toujours avec Euclide ?o)
Sophie K. : je les adore ;o)))
la d@me : ou un lindy hop ! http://www.dailymotion.com/video/xbyo9_hellzapoppin_shortfilms#.UUwnMVEWVok
;o)
nan, çuiçi plutôt : http://www.ina.fr/video/I07151961
mouha c’est trop chou!
Luc: Entendu sur entendu sur France Culture dans une émission sur la francophonie, une dame qui se veut flamingante mais qui parle français parce que commerçante à Bruxelles. Le journaliste, pour conclure, lui demande laquelle est sa langue maternelle. La réponse fuse « l’arabe »….Belle leçon de métissage et d’intégration y compris des travers des uns, des autres….
la d@me : <3 Eddy <3 u_u
aléna : aléna ! Vous ici ?… Monguieu-monguieu ! Vite ! Je passe un peignoir et je suis à vous !
patrick verroust : ce sont des commerçants dans l’âme ! ;o)
un peignoir? hu hu! pas la peine, voyons!
@aléna : bon ! Mais je garde les chaussettes, alors u_u