Approchez mesdames & messieurs, ça va commencer, sur le ventre et sur dos, roulez jeunesse !… Venez vous faire le grand frisson à l’intérieur de notre chapiteau !
…
Autour du sujet,
sur The circus blog une mine inépuisable d’images
en tous genres,
vous attend…
Quel vrai plaisir que
de humer la sciure,
sentir le froid du métal des cages,
le claquement du fouet,
de se balader parmi les panthères,
les lions,
les éléphants…
De monter à des hauteurs vertigineuses
pour taquiner les nuages
ou la toile du toit du chapiteau !
Les trapézistes
et leurs drôle de Tancarville…
Comment ça ?
Qui a dit » d’un autre temps » ?
J’ai entendu « barbarie » aussi…
Oui, c’est vrai, je m’emporte, je m’emporte et ce n’est pas bien…
Le cirque de papa c’est terminé !
Plus d’animaux dressés et maltraités,
plus de clowns tristes qui font rire.
Juste quelques puces savantes et invisibles
et de la poésie…
Moi j’vous l’dis,
mon bon monsieur…
Tout fiche le camp !
Tiens… J’en ai mis quelques-unes
pour te montrer
les petites merveilles de ce blog.
(tu cliques et agrandi chaque image ‘videmment).
Une soirée après un spectacle circassien, le public était parti. Il restait les théâtreux, les trapézistes, moi , un ancien propriétaire de cirque plus une ou deux bouteilles d’alcool.
Le cirque de notre homme tournait dans le sud . A cette époque là, les années 50, pour avoir de l’électricité, il crochetait les câbles d’un poteau, le tour était joué. Ce n’était pas légal mais bon. Un soir, le cirque s’était installé à Marseille. Crochetage , montage du chapiteau et repos. A 4 heure, il se lève pour les bêtes, il trouve leur quartier de Marseille, plongé dans le noir….Le crochetage avait fait disjoncté tous le secteur. Ils battirent leur record de démontage pour détaler…
Une autrefois, ils devaient se produire dans un village, crochetage et puis sono, et tournée bistrot pour recruter quelques gros bras pour monter le chapiteau? Silence, soudain , un brave citoyen avait coupé les câbles en montant au poteau.L’opération se renouvela trois fois. A la quatrième, ils virent en sirotant le pastis, un gars , rouge, essoufflé, paniqué, « il y a un li lion hoirs de sa cage, il y a un li li li on, dehors » il en bégayait. Mes artistes avaient attaché le vieux lion de parade au poteau. le gars ne les quitta plus de tout leur séjour ….Ce fut une soirée bourrée d’anecdotes à en être plié en deux de rires, la contorsionniste était plié en huit, bien sur!
c’était la piste aux étoiles en plein air avec un jardin zoologique du dimanche (cétait le jour où enfant on nous enmenait promener) une fois on avait même eu droit à la découverte d’une vraie grosse baleine mais elle était déjà beaucoup faisandée et on était obligé de suivre en file indienne sans avoir le temps de discuter avec Jonas (c’était son nom je crois?…du moins celui qu’on lui avait donné)
On en découvre , béat, des capacités qui nous dépassent. Il doit avoir de sacrés trapèzes les artistes qui voltigent en chatouillant les nuées. Quelle confiance au partenaire qui tient la vie au bout des doigts. Il ne faut pas avoir « le rat » qu’il rate la réception. Le rat est le nom donné à la peur chez les acrobates. Scélérat hurle les gens du voyage quand un raté est soupçonné volontaire.
Les jeunes fauves seraient abreuvés à l’eau d’Evian, la source qu’à chat, çà coule de source.
Beau dressage que ce chim-panzer lancé à toute blinde…Le dompteur est un « à crocs bath » …le numéro porte sa griffe. Tout va bien tant que le fauve sourit mais sinon faut filer avant de terminer en steak. Pas vilain le jeu de nains qui prouve qu’on peut faire front dans l’adversité. Jolie photo que celle du lancé de femme élancée….Il y a toujours des freaks assez mais plus de fric assez pour les grands magnums circus, plein d’air et de fanfares….
Quand j’étais enfant, un célèbre cirque venait s’installer au pied de l’immeuble. En plus de la parade, un plongeur sautait d’une hauteur ahurissante dans un petit tonneau en flammes, c’était fascinant mais l’envers du décor produisait une cour des miracles de freaks qui survivaient en se rendant utiles comme ils le pouvaient….Derrière le strass, le stress était bien caché. Il ne faut pas escamoter cette réalité qui faisait réver, je ne voudrais pas doucher les nostalgies . Za vas t-as ?