D’où l’expression… Non, rien.
….
Depuis leur nouvel appartement,
El Gégé et Cunégonde allaient pouvoir enfin s’adonner à leur passe-temps favori :
se bécoter jusqu’au vertige.
Au balcon,
elle pourrait mettre
ses décolletés pigeonnants
et lui,
il lui roucoulerait
dans l’oreille.
La vie est bien faite,
vous ne trouvez pas ?
…
(En vrai c’est Sophia et Anthony, hein).
Ils avaient leur vie là (ya!) dans l’Algérie à Colomb Béchar. Pour être précis La colombe n’était pas colombe bêcheuse. Dans des lieux déserts, il adorait lui trousser la saharienne et d’une et puis après avoir croqué la pomme et des sablés recommencer en plein dessert et de deux ! A force de faire la bombe, ils s’attendaient à un heureux événement, les malheureux. Les événements mirent un grain de sable dans les projets des tourtereaux, les firent fuir en caravane (Les femmes sont souvent chameaux, les hommes aiment les chameaux, faut dire qu’elle fumait des « camels » avec classe à la sortie des cours de l’abbé Camel, une crème d’aumônier méhariste), en bateau ,la fuite se termina , tristement en métro, Paul . Finies , les jolies colonies de vacance! Grâce à un cousin allemand , un cousin germain de l’un et de l’autre, un con sanguin , mais au cœur d’or, ils trouvèrent un appartement parisien , métro saint germain, pour y abriter leur romance de gare où les mains s’égarent vers les arrières trains. Ils avaient un peu la rame, tous les deux ! Le Gégé poinçonnait son ticket de métro à elle, plus souvent qu’à son tour de poitrine. Les décolletés pigeonnants mettaient une chaude ambiance dans leur pigeonnier . Il en était prisonnier , le pigeon.Quand elle lui disait « mon Gilbert, un bécot ! », il roucoulait , en l’attirant au plume…..Elle était son vertigo, il était accro à la folie, elle en avait des sueurs froides à l’idée qu’il pourrait devenir accro-phobique, le biquet, elle avait peur du vide. Elle l’aimait accro, Paul , son Apollon au profil grec, regardant le monde au balcon du haut de ce belvédère. Elle se réfugiait dans l’éros (les femmes savent manipuler, les rosses!) pour éviter la métamorphose de son amant, elle cultivait l’art d’aimer, sauter dans Ovide pour mieux qu’il saute au PAF, en série, comme à la télé…Et lui , butinait la rosse qui avait laissé choir sa veste, exprès pour aimer jusqu’au vertige ! Ovide, vaut mieux qu’orage et désespoir…..Débat qui agite les vieilles corneilles déplumées mais que méprisent les tourterelles au corps beau. Çà tombe sous le sens enflammé….Il n’y a pas qu’à Colomb Béchar (on y revient!) que les femmes savent tenir par l’essence, les pétroleuses !!!
Moi ? neau.
Patrick : vous devriez essayer le haïku…
Hélas, l’haïku lasse….
Haïku, l’ôter
Hélas
L’ Haïku
Lasse
Verroust
Pète
Ouste
A l’ouest
Ben voilà ! Suffisait de demander :-))
Après
Haïku, laid
Textes
Photos
Tricotent
Des histoires
Dérision
Légère
Décalée
Fragments
De mémoire
Sous-jacent
Un érotisme
Nostalgique
Ainsi
Court
Le présent
Lieu
D’amitié
Assoiffé
De partager
Le dire
Un truisme
Le banaliser
Cuistre
Y rebondir…
Saisir
Cette carte
Dans un Mistigri
Magique
Relayer
Sans délayer….
Électrique
Volt farce
…………Am-père la mémoire
Tous ces vertiges doivent donner des sueurs froides!
Encore merci Luc d’avoir posté, il y a quelques temps de cela, un extrait de Mémoires sauvés du vent. Brautigan était un nom qui trainait dans un coin de ma tête à l’époque, mais je ne savais par lequel commencer. J’arrive à la fin du livre qui est une petite merveille, merci du conseil ;o)
L’amour au balcon, c’est romantique.
Mémoires sauvés du vent ? Je note
Allez-y Zoë, c’est sublime 😉
je ne veux pas forcer au travail mais j’ai l’impression que toi aussi tu roucoules: 1 mois passé! à quand un de tes montages animés de derrière les fagos ?
Sur le rayon de
La bibliothèque je
Range le soleil.
Sophia et Anthony (alias El Gégé et Cunégonde) s’adonnent à leur passe-temps favori depuis le 24 septembre et là, il commence sérieusement à faire froid. D’où l’expression : « 24 septembre au bacon, 5 novembre au tison ». C’était pas ça ? Ab1 zuttttt G onvi ddir (et puis… non, rien. Enfin si, on aimerait bien connaître la suite, hein).
(baLcon et pas bacon) (c’et le froid, ça donne faim :)))
Au train où va le maître des lieux, vous verrez qu’on aura Noël en décembre , le 24 comme par hasard! L’art se transforme en l’art de la communication…Ici, on fait son lard du dévoiement en appréciant qu’il y ait du monde au balcon….Une façon ironique d’aller touiller dans nos casseroles d’une façon moins tragique que Francis Bacon. A poêle ou à poil , nous n’aurons jamais de fric assez, pour se payer un Bacon…Merci, Luc de nous distraire , avec vos Sophia et Antony , fantasques, nous ne saurions nous passer d’œufs…Prenez votre temps, nous dégusterons le fr(u)it de vos délires créateurs en leur temps, vous n’êtes pas aux pièces, contraint à lard/heure….Cochon qui sent le déduit..A plus lard!!
Bon
Bon
Bon
C’est bien long
Manque d’inspiration?
Me rappelle un vieil adage de mon grand père
« Bien dire fait rire
Bien faire fait taire »