Retour aux essentiels…
Retour aux essentiels…
Retour à ses à peu près fluctuants,
un peu à la manière d’un sténopé,
à peine plus perfectionné,
l’immédiateté du développement fait penser au numérique, quelque part…
C’est bien là le seul point commun dans l’attirail de l’analogique.
Le télémètre à régler,
ouverture et vitesse choisies,
retirer le capuchon de l’objectif,
le rideau métallique de la chambre,
re-vérifier le cadrage,
appuyer.
Après le déclenchement
tirer la languette
tirer la photo.
l’attente et le chronométrage font partie du jeu,
selon la température ambiante
à vingt degrés, cent-vingt secondes
à quinze, cent-quatre-vingt
Je ne sais si tu as déjà éprouvé ce plaisir ?
Le suspense, l’attente de l’imago.
Sitôt l’image décollée de son négatif,
se dépêcher,
quelques secondes pour photographier le mirage de l’image à l’aide d’un petit numérique,
préserver une trace intermédiaire de l’instantané encore humide,
ensuite retourner ce même négatif dans le carnet
appuyer en douceur, partout
pour reproduire le monotype puis,
et enfin,
jouir de la photo originale.
Quoique l’unicité de l’image soit le point fort de cette merveilleuse discipline.
elle s’apparente au plaisir du huit millimètres ou du super-huit,
de par le grain de la matière,
les éclats lumineux qu’il rend,
les couleurs contrastées,
denses et riches qu’il met en évidence,
et de par l’attente, moins longue, il est vrai.
…
Vous l’avez compris,
il y a peu,
je me suis offert un merveilleux appareil Polaroïd.
Un petit conte de Noël, ce récit jouissif d’une passion ….Il en fait sentir les émotions lors des diverses phases de la création …..
J’avoue un très mauvais souvenir de cet appareil dans les années 80. Les fêtes familliales se réduisaient à des photographies qu’on regardait ce développer . La magie de l’instant disparaissait au profit de la chimie en œuvre….Je faisais la politique de la chaise vide enfermée dans le grenier de la mémoire…Bon, évitons les mauvais clichés!
patrick verroust : Ah mais ici, on décolle au bout de x temps et on découvre… Pas du tout le sx70 qui laissait apparaître et faisait retomber le soufflé.
Ici, on a la « Porsche » des polas, j’ai nommé :
http://farm2.static.flickr.com/1037/1077840340_ad90dca836_o.jpg
Celui avec lequel on ne pouvait pas jouer dans les années ’70 tellement il était cher.
Bref ! Content et excité je suis.
;o)
Waouh ! Il a de la gueule le nouveau copain …
Je me souviens de Fuji = trop bleuté et de Kodak trop contrasté, comme les couleurs « choquées » de l’époque.
Ça m’a amusé un temps, ces petites oeuvres qui arrivaient toutes prêtes, sujet et cadre, sujets souvent intimes d’ailleurs … 🙂 mais je leur ai vite préféré la transparence des diapos.
Et maint’nant : vive le smartphotophone 🙂
j’avais moi aussi un penchant pour le polaroid à l’époque ou quand on prenait des photos il fallait attendre d’avoir finir la pellicule pour la porter à développer… Le hic c’est que au bout de quelques années la photo instantanée virait au jaune et finissait par s’effacer et en plus le fabricant s’était effacé lui aussi….
tant mieux si le père noël a été sympa avec toi cette année 🙂
Avec leurs toiles sur la mort de César, Von Piloty et Camuccini firent les premiers pola-r aux ides de mars,. Cet instantané fut une sanguine faite au couteau, si je ne trompe pas mais le développement fut historique, c’est un cliché que l’affirmer…..
leurs toiles sont, plutôt des pol-art aux ides de mars !!!!
Luc,
L’année qui vient aura besoin de vos regards décalés , poétiques…..Ne nous oubliez pas !
Amusez vous, amusez nous….et le meilleur pour vous!
la d@me : je continue et persiste… Bientôt un nouveau post sur la chose.
Vous verrez !
alex-6 : et puis maintenant Kodak se relance son super-huit… Affaire à suivre, tu imagines !
patrick verroust : Patrick !
patrick verroust : on va essayer, je vous concocte en ce moment mes vœux mais la vraie vie du dehors change tout le temps… Et on ne plus sur quel pied danser en ce début « 2000 chaises ».
Faire comme Ionesco et danser entre les 2000 chaises !