à 18 mois (j’ai quitté ma province…)
Depuis jadis, ce sourire et ce mouvement me hantent.
« Hantez » me dit-elle.
La scène que je fis à mes parents,
lorsqu’ils la congédièrent pour quelques sous piqués dans le tiroir,
reste d’anthologie, dans la famille.
Le lendemain, elle revenait à la maison,
et continua de m’apprendre à marcher sur ses petits chemins…
Et du haut de ses douze ans,
on peut dire qu’elle ravagea la mouquère.
« Ravagea la mouquère » ! Mon grand-père me chantait cette chanson, mais là je dois avouer qu’à part mouquère, tout le reste m’a échappé. Le début c’était quoi ? Il me semble qu’il y avait des histoires de soupière, non ? J’aimerais bien savoir triturer les vidéos comme vous.
@Frédérique M: c’est une chanson de la Légion Etrangère…
Il en existe pas mal de versions dont celle-ci:
Au fin fond de l’Afrique
Au pays des Musulmans
On entend une musique
le soir au soleil couchant.
C’est le chant des p’tites moukères qui s’en vont tous là-bas
vers la mosquée pour prier Allah,
… Censuré par mézigue …
ah y en d’quoi rigoler
Trabadja la Moukère
Trabadja bono
trempe ton C.. dans la soupière
tu m’diras si c’est chaud.
Le caractère (hautement) raciste est à peine voilé…
Autre époque, autres vues…
Nous ne sommes pas là pour juger nos ancêtres ni faire des mea culpa et de l’auto-flagellation jusqu’à la nuit des temps.
Pour plus de renseignements il y a, aussi, ceci:
http://zlabia.com/forum/read.php?10,7250
* * *
Sinon, bienvenue ici… Et pour les vidéos, il faudra être très sage :O)
Couleurs printanières et rire cristallin, j’y vois une jolie collection de tourmalines polychromes, verdélite, rubellite. Ne pas me demander pourquoi.
Alors qu’avec une petite russe en Alaska l’incident n’aurait pas eu lieu, puisque c’est bien connu :
la moujik adoucit les morses.
(Ouais je sais, au fond du couloir à gauche)
C’est vrai que ce pas était bien joli. Pour la Légion, je préfère Gary et Morocco, sans oublier le vent dans le foulard de Marlene.
http://www.youtube.com/watch?v=Nf3iZoWy7SM
Oui, oui, c’est celle là, mais je n’ai jamais entendu chanter que le refrain. Je pense que ça faisait rire mon grand-père sans qu’il en comprenne toute la portée. Je ne sais pas si je saurai être sage longtemps, mais on peut toujours essayer.
Loïs, votre Moujik est otari(sque). La sortie, c’est où déjà ?
@Med’celine : gemme votre commentaire coloré…
Et je pouffe encore de votre billet du jour ;O)
@L°: non, à droite, l’autre est fermée. }
@@mbre: « harki le tour »…
Merci de ce détour…
Tu auras noté, Ô pas sage, le coeur à l’envers que dessine la porte de la ville!… Lecteur d’image, je reste.
@Frédérique M : à droite j’ai dit…
J’ai connu cette chanson mais elle me soulève le coeur.
La petite voleuse, par contre… me réchauffe le coeur ! (et sa manche déchirée)
18 mois, ah le bel âge ! On s’amourache de tout et sans avoir appris on rit…
@Minimifa: Idem… Mais je devais jouer sur l’antinomie entre l’anim. et l’air.
* * *
(Et craquante sa manche!O)
@Zaile:… Et on y court ;O)
Là je ne me sens pas de dire quoique ce soit de brillant sinon qu’il en faut de la belle innocence pour faire une culpabilité aussi souriante et désinvolte. A dix huit mois j’étais en pension chez une dame, en grande banlieue parisienne. Fils naturel, je n’avais pas droit à l’officialité de la famille. Nous étions deux enfants, une petite berbère et moi. La nourrice se nommait madame Misspreuve. Ce qui en soit est le premier poème de ma vie.
Pour la soupière, si je peux me permettre l’évocation d’une chanson de caf’cons chantée par Pauline Carton (une de mes idoles des jeunes) : Ferdinand fait attention à la soupière !
@Lephauste: Ah! le phrasé et la voix de Pauline! toute une époque.
Alors la petite berbère et vous…?
à l’insu de Misspreuve, votre Mary Poppins ?
Carton rose Lephauste!
pourvu que Pauline n’y verse du poison…