Après la douane… Ne me parle pas de Dutronc!
Plutôt que de ces longs couloirs impersonnels qui vous emmènent, à présent, directement dans l’avion je me souviens de la traversée du tarmac et de la montée des marches qui avaient une autre classe alors…
Avec le fasten seatbeld et le no smoking de rigueur, l’hotesse (souvent belle comme le jour) faisait passer la corbeille de Napoléons pour le décollage.
Les rafraîchissements (les petites épingles de couleur fichées dans le dossier, pour les consommations alcoolisées) et les plateaux repas préparés (avec couverts en métal comme à la maison) emballés sous cellophane, à nous enfants, nous paraissaient divins…
Après les agapes, les couvertures légères et chaudes pour la nuit (frappées aux couleurs de la compagnie) nous emmenaient au pays des songes…
Et puis je me souviens, aussi, de cette classe et de ce sourire pendant les trous d’air…
Ce flegme courtois et anglo saxon en plein chaos.
Cette Dame semblait contrôler ce (léger) contretemps en même temps que les ceintures.
* * *
A présent tu glisse la main au portefeuille pour les waters, le pilote est applaudi à l’atterrissage et l’hotesse est la girl next door …
Tout se perd ma chère…
« Nous traversons une zone de turbulences » comme dirait Dufresne
(crédit image Daniel V.)
Oui mais au moins tu vois le bas de la girl next door d’en haut :o)
C’était moins idyllique dans un avion rempli de familles avec enfants galopant partout et hôtesses fantômes… Lumières éteintes pour le film de rigueur… Le meilleur souvenir est celui du retour, quand la porte de l’avion s’ouvrait sur le tarmac et que la première bouffée d’air chaud, lourd et humide s’engouffrait… Enfin de retour à la maison !!!
La lente élévation s’envolait dans un tel vrombissement que seul les pneus
rougissaient en s’affaissant.
Ah Luc, vous parlez d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Fermez bien le hublot quand vous irez mégoter.
@L°: j’avais dit pas d’allusions… la porte, que tu sais, est toujours en travaux.
@Mifa: faut se mettre du point de vue du gosse… Et puis, là, ils ne projetaient pas encore de films… à l’époque, c’était nuit noire, avec quelques insomniaques liseurs et quelques hamacs vagissants à la recherche d’une têtée…
@Sylvaine: « j’ai (bien) aimé ton lien à 4 écrans sur vimeo » dit-il un pneu rougissant.O)
@Frederique M: t’as t’y ton hublot toi, nom d’une pipe en boa?
(je rejoins L°).
J’ai dû attendre plus de 20 ans avant de monter dans un avion. C’est dire le prestige que j’y attachai et l’émotion de mon premier voyage. Ensuite, j’en ai pris, j’en ai pris. Maintenant, plus envie. Voyager avec un ane m’irait mieux mais pour rejoindre l’Afrique c’est hasardeux. Bon voyage alors (enfin quand ce sera l’heure)
Moi les avions, j’aime pas ! 20 ou 30 fois je suis monté dedans et une fois en l’air, à 7 ou 800 mètres on m’a foutu à la porte. Go ! Go ! Go ! Que disait l’hôtesse, équipée d’un poignard de commando. Alors Luc, je dis, moi l’avion j’aime pas !
Et pourtant … Dimanche à Orly.
@zoë: sur mon âne, je suis le seul crétin qui lève les yeux au ciel, au passage d’un avion.O)
@Lephauste: j’avions noté mais avec une hotesse équipée ainsi, je saute aussi.
Pourvu que le parachute (non doré) s’ouvre
Dans le temps, les avions de Royal Air Maroc avaient des bandes de velours vert le long des cloisons, avec des inscriptions arabes en rouge et doré dessus. On te servait du thé à la menthe et des cornes de gazelle entre Paris et Casa. Maintenant, c’est le charter et le mini Mars à l’arrivée. « …. va tout s’en va »… Allez Léo, chante le nous.
@@mbre: c’est encore pire que moi à te lire… N.. de D… Me serais bien fait les hotesses à Casa (mamma) mia!!! « Adélie elle belle dis! dis elle a des yeux… Comme une gazelle dis… Dis elle en a deux… »