One shot.
Cette réalité se rapproche, je comprendrai plus tard le plan de la ville lorsque mes pas auront foulé le réseau perpendiculaire de ces rues et de ces avenues…
Je repère le lac, le terril de scories affublé de sa cheminée (la sirène à sept heure résonne dans toute la ville, deux heures avant le muezzin se sera égosillé sur son Halla akbar du matin),
l’hôtel « Karavia » près du golf en dessous du lac,
la maison du gouverneur au dessus de ce dernier…
La lumière trop vive à cette heure de la journée et les transparences approximatives du hublot ne permettent pas une analyse plus poussée…
Je scanne, plutôt que ne photographie, one shot obligé, je ne reviendrai pas, je le sais: je n’ai pas droit à l’erreur, une deuxième prise est impossible: c’est ici maintenant, tout de suite…
Par tous les sens j’enregistre, je respire, je goûte, je touche cet endroit de la terre qui fut mon berceau…
Les roues touchent le sol de la Luano.
Je commence à réaliser, vraiment, ce qui m’arrive.
Les pieds dans la stratosphère… Les pensées dans l’éther… Le coeur sur terre…
Ou tout dans le désordre. 🙂
@Mlle d’enfer(t): évidemment c’est mieux: si tu continues comme ça, tu feras mes textes et puis voila! na!…
En attendant j’ai dépoussiéré Diane (si j’ose l’écrire:O)http://www.deezer.com/listen-203003
Venez me voir un peu plus souvent… 😉
(mais je suis moins turbulente)
@Mlle d’enfer(t): je ne demande que ça.
re@Mlle d’enfer(t): on fera avec…