La rue Msiri.
Après une semaine où la tension montait de jour en jour, nous nous sommes retrouvés dans cette maison au microcosme parfait.
A l’abri de ses hauts murs dépourvus de tessons de bouteilles et de rouleaux de barbelés (chers aux maisons Luchoises) nous nous y sentions en sécurité.
Il y avait, là, tout en plusieurs exemplaires: Jacarandas, flamboyants, goyaviers, avocatiers, papayers, palmiers, manguiers, même de la canne à sucre…
Le château d’eau, les coupures de courant et d’eau (forcément vu que la pompe était dépourvue de Shadocks), sorte de petit Far West ou la latérite se redessinait et se nourrissait inlassablement des empreintes de nos pas, tableau vivant de poudre rousse, à l’échelle humaine…
Je n’aurais pas eu l’occasion de visiter la maison de mon enfance, que celle-ci m’aurait suffit.
Nous venons de nous croiser!
(peut-être même ai-je laissé une empreinte, qui sait?)
les hommes où s’emmèle le vent …
Bon t’as gagné ! j’arrête de te lire, ça m’empêche d’écrire !
C’est donc ça le paradis, une immense salle d’attente que l’on ne quitte pas sans laisser la signature de son passage. Je ne connais pas l’Afrique, et je le regrette bien. Bonsoir Luc.
J’aime tes promenades africaines ! (un peu court comme commentaire, je sais…)
@mlle d’enfer(t): peut être que peut être…
@la dame: ah les hommes!… Leurs semelles s’emmêlent aussi parfois (souvent:o).
@Anna de Sandre: oumpfff!!! je me suis justement tartiné un billet sur les flics aujourd’hui!
@Lephauste:… C’est beau cette « immense salle d’attente », je vais y réfléchir… Et pour l’Afrique il n’est jamais trop tard beau, jeune et fringant comme vous l’êtes!O)
@madame de K: mercki… C’est court aussi;O)
(en fait je le sais) (c’est tout)
@mlle d’enfer(t): bon.o)