4, rue cerckel (suite).
Rebaptisée pompeusement « avenue du musée »,
ils n’ont pas du chercher bien loin,
vu qu’il est dans la rue, en face de la maison.
Avant d’entrer, je ne peux m’empêcher de repenser à cette photo,
prise peu de mois avant le glas du départ
qui nous emmènera dans un autre coin de l’Afrique,
la fournaise humide (sic) de Douala.
Là, entre la haie et la rue, nous étions ma soeur et moi,
avec ce nounours ramené d’un week end en Rhodésie,
quelques semaines plus tôt
Je ne sais pas encore si je vais pouvoir visiter la maison;
d’abord prendre langue avec les occupants actuels…
Leur expliquer.
Après la sage-femme de ce matin, plus rien ne peut résister…
Je crois en ces chances de dire bonjour à mon manguier.
J’entre.
Sûr que le manguier sera d’accord pour un droit d’entrer quand la superposition des souvenirs a un tel éclairage et une lumière si dense.
Vous vous êtes tant amusés là-bas que cette rue méritait bien son nom…
Mince l u c, tu me fais perdre l’alphabet…
« dire bonjour à son manguier ? » Je ne connais pas cette expression ?
et alors ?… ta ta taaaa… suspens insoutenable !!!
et c’est pas dire bonjour à mon manguier mais dire bonjour à mon banquier (ça rapporte)
@Brigitte Giraud: fins calques du passé superposés à la réalité d’aujourd’hui…
@Zaile: je n’y avais pas pensé!o)
@mlle d’enfer(t): j’aime à te le faire perdre ma chère…
@Anna de Sandre: typiquement de là bas dis!
« back to the trees! » disait l’oncle Vania dans « pourquoi j’ai mangé mon père »
@madame de K.: chut! on est pas au Luxembourg ou en Suisse… Personne n’a vu Sylvaine?
Superbe et effrayant tout à la fois, ce vieux souvenir qui palpite sous le manguier…
@Enfantissage: un des plus belle sinon LA plus belle émotion du voyage…
(enfin quelqu’un qui parle de l’image que j’ai mis deux heures à faire!;o)