Rideau sur notre histoire.
Je découvrais cette connivence d’un simple geste de la main.
.
Les images
.
IMAGE. Dans le champ amoureux, les blessures les plus vives viennent d’avantage de ce que l’on voit que de ce que l’on sait
1. (« Tout d’un coup, au retour du vestiaire, il les voit en conversation tendre, penchés l’un vers l’autre. »)
L’image se découpe: elle est pure et nette comme une lettre: elle est la lettre de ce qui me fait mal. Précise, complète, fignolée, définitive, elle ne me laisse aucune place: j’en suis exclu comme de la scène primitive, qui n’existe peut être que pour autant qu’elle est découpée par le contour de la serrure. Voici, donc, enfin, la définition de l’image, de toute image: l’image c’est ce dont je suis exclu. Au contraire de ces dessins rébus, où le chasseur est secrètement dessiné dans le fouillis d’une frondaison, je ne suis pas dans la scène: l’image est sans énigme.
(R. Barthes, « Fragment d’un discours amoureux », éd. du Seuil, page 157)
« L’image, c’est ce dont je suis exclu ». Je retiens cette phrase.
Il est des rideaux comme des couperets.
L’a du chagrin ou c’est pour rire ?
Kicédon la vilaine ?
Ça, c’est du vécu! comme disait le chef de gare…
J’ai pas l’air mais je réfléchis vachement à vos propos, enfin ceux de Thierry Roland. Je reviendrai avec mes notes.
Qu’est-ce qu’il essaie de vendre le monsieur là-bas?
la trahison en amour, le pire mal … et les images anciennes de défiler, celles d’on on n’était pas exclu;
J’espère que vous allez bien ?
Connivence, ah, le joli mot ! récemment ré-entendu « l’amitié est un vaste paysage, et la connivence un morceau de lumière partagée » ou quelque chose comme ça, dans une interview de Delpire, qui fit beaucoup pour la photographie … Y a aussi dans cette interview (« le montreur d’images ») un truc sur le temps différent de la photo et de la peinture … Bon, d’accord, j’y retourne et prends des notes ! – Paris, maison européenne de la photographie, jusqu’au 24 janvier –
Roland B., je ne suis pas d’accord : je suis aussi dans l’image puisque c’est moi qui la regarde, et qui peux intervenir, et donc la modifier dans le cas de cette « image » charnelle, avant que mon imagination ne l’interprète à tor d/t.
Tout comme les commentaires de JM Larqué sur les images de fouttt !
Et derrière le rideau, les corps qui se rapprochent, qui basculent, qui se frôlent et plus peut-être. Derrière le rideau, sans moi.
Elle est à la fois inquiétante et bien innocente cette main – à cause de la légèreté du voile? du geste timide et presque interrompu?
Sinon, pour R. Barthes, la Dame est passée avant moi, et m’ôte la peine de préciser que ce grand monsieur s’est souvent trompé en ce qui concerne l’image. (Remarquez au passage comme le petit Roland se jette, se précipite, sur la scène primitive, lui dont la disparition de la mère signera son arrêt de mort.)
Notons aussi, pour finir, que Dieu crée l’homme à SON image. Comme s’Il ne pouvait le créer ex-nihilo mais bien en se regardant, premier Narcisse au monde, dans son miroir. Ce qui prouverait peut-être son intense humanité… et celle de ses/son inventeurs.
Pour tout ce qui concerne l’image, il y a aussi, entre autres, les nombreuses recherches et travaux de Murielle Gagnebin (PUF, Champ Vallon).
D’autres questions? .. Oui, là-bas au fond? …
Je reviendrai plus tard, tout est flou là, dans ma tête…
« Les fragments… » quand je l’ouvre je lis :
à M.,
puisqu’elle a aimé ce livre,
en complicité, donc
Roland Barthes
18 juin 77
(oui je l’avais déjà lu quand j’ai rencontré l’auteur, j’étais si amoureuse en ce temps-là)
Mouhahaha, qui dit mieux? Personne? Sûr, vous n’étiez même pas nés;o)
(Narcisse quand tu nous tiens)
« Je découvrais cette connivence d’un simple geste de la main ». J’aime… la mélancolie.
Nous adorons quand Depluloin se la pète! Voyez son air satisfait, réjoui…
oulô, pas réveillée à fond dans le boulot … alors c’est « dont on » !!
Il ne faut pas se perdre dans la contemplation de l’image, on ne s’y retrouve pas.
Apocalypse…qui ne veut pas dire « fin du monde » comme elle est communément entendue, mais… « »dévoilement.
Ici, on reviendrait bien à la mauvaise définition tant la vision d’une trahison… signe la fin d’un monde.
Mais… si je regarde par tes fenêtres, Luc, dans le choix de tes sujets, dans l’esprit, l’écriture, par lesquels tu nous les présentes, je me retrouve à chaque fois dans un embarquement imminent. Je ne reste pas longtemps voyeuse « ob scène »…en dehors de la scène, hors champ. J’y plonge et laisse résonner ici et là les quelques vibrations de connivences.
Des voyages donc, qui me surprennent tant ils ont à voir avec les miens, et à tant d’autres si j’en juge les réactions des uns et des autres ici.
…Autres, que je découvre petit à petit, en explorant chacun de vos blogs, avec un bonheur !!!Messieurs, Dames, un bonheur !! …qui me donne envie de vous dire cette chose exorbitante, aujourd’hui, dans ce début d’an né : « Je vous aime » et vous remercie.
Merci pour ce début d’année en beauté!! j’ avais bien quelques jours de retard mais j’ai pris le temps de déguster chaque billet ;accompagné d’un petit verre de blanc… oui oui ne perdons pas le nord!! surtout quand ce qui se trame derrière le rideau n’est pas à notre goût 😉
Je suis pas bien sûre que ce Barthes (c’est qui ? un jeune qui monte ?) s’y connaisse vraiment en amour… je pense, moi, que les pires blessures viennent de ce qu’on imagine ! Si on a vu, vraiment vu, ce n’est plus une blessure, tout est cassé en mille morceaux, c’est une colère ou un anéantissement.
@ madame de K. Assez d’accord avec vous : Roland Barthes n’y connaît rien en amour; il ne sait que disséquer et l’amour ne se dissèque pas. Mais quand l’amour devient « discours amoureux » la raison peut alors prendre le pas sur l’irrationnel, et on peut là trouver de quoi satisfaire nos questionnements dans son… Essai?
(au secours Luc, viens nous faire rire)
« Radeau sur notre Méduse », c’était pas mieux? (Quelqu’un a dû la faire celle-là, c’est pas possible.)
Ah mince ! « Rideau sur ma Méduse », voilà comme ça c’est super!
Je m’absente quelques jours et quand je reviens je ne reconnais plus rien. Dites, on est bien toujours chez Luc ici? Dis Luc, c’est bien toi?
J’aime beaucoup cette main. J’ai la même.
merde, moi aussi, Dupluss, rendez la moi derechef !
Mais ma Koukieueueueu, pourquoiqueu que vous me dites ça alors que je viens de. Mais c’est ma main!!! J’ai la même main gauche que le formidable L……uc!! Vous y croyez, vous, à la chance que j’ai??! Oùen ze zui….. Maman? Maman?
Tiens, à l’instant, je ne regarde que la partie gauche de l’image, je ne regarde plus ma main. Juste la partie gauche. Allez-y, faites-y pareil sans regarder ma main.
Mais k’esse tu fous mon L……uc?
Tu t’es englué dans le verglas? Ah putain, j’t’avais dit de faire gaffe!!
Bon, je t’attends.
Toujours pas rentré… mais qu’est-ce ki fout!! i découche ma parole!! Ces histoires de rideaux lui ont portées à la tête! I se croit derrière ou devant le rideau! Alors qu’il EST le rideau!! Il le sait bien le coquin!! Hein? avoue, coquin de Belge!! (J’ai la même main que toi! nanana!!)
C’est tout de même étrange, j’ai l’impression qu’il n’y a que moi qui parle ici?! Et pas même un écho, rien. Comment Depluloin pourrait survivre à c’t’compte?! Allons! (Ah mon L…………uc! J’essaie de vivifier l’ensemble! Quel boulot!)
Pouic pouic !
on appelle les secours là ? z’en pensez ??
@Anna de Sandre: c’est bien là le principal… Bien sûr.
Icone? ben dites vous n’y allez pas par quatre chemins!
@Céline: comme d’hab.;
« je » est un autre…
Association d’images,
réminiscences à Rimini,
ce n’était pas en Italie,
métaphore et prend pas froid… ;O)
@Depluloin: des cachous?… Ou des poux?
@koukishakespeare-jexpire: très bien, je vous remercie (voir Anna et Céline…)
juste une réflexion sur ma lecture de chevet d’hier et l’association de l’image au texte qui collait pile poil…
Et le soucis d’alimenter mon billet du jour ;O)
@la dame: “l’amitié est un vaste paysage, et la connivence un morceau de lumière partagée”… Ce que c’est beau
… J’en ferais bien un petit billet un de ces quatre: merci la dame.
@la dame:… Tout comme les tribulations tennistiques de notre ami J.L. pour qui il n’est jamais Godard pour bien faire.
Et puis, ici, vu le côté subjectif du point de vue… Le spectateur est emmené par la main, pris en otage (ô désespoir!), exclu de ces « je », le soupçon de la jalousie « qui croit »…
Elle croit ou elle pousse?…
Crôa-crôa disait le corbeau…
Et l’ombre de Clouzot passe.
@Gilbert Pinna, le blog graphique: jaloux?;o)
@Depluloin: on ne vous la fait pas à vous hein?… Excelllllente intervention de notre jeune ami près du radiateur qui marque le pas et met bien en avant tout le problème… Murielle Gagnebin, c’est noté.
Calèche dire?… Et Gaudi, il aimait bien sa mère?… ;o)
@Ambre: ça pose évidemment… Quelle chance!… En ’77 je le découvrais aussi, prêt à croire toutes les « Mythologies »… Nous étions jeunes alors!;O)
@Thierry et Jean-Mi: je ne peux pas croire que vous ne le connaissez pas un peu!… C’est vrai qu’il est parfois vantard, vent-vent du matin pom-pom-pom… etc.
@koukishakespeare-jexpire: j’arrive- j’arrive… Je ne peux pas être au four et au moulin…. Répondre aux commentaires, poster le billet du jour (vivement dimanche!) et vivre la vraie vie du monde du réel de tous les jours peuplée de belles et moins belles rencontres ;O)
@zoë: v’oui… Evidemment, au plus on la regarde, au plus on se rconte une histoire… Si vous saviez d’où j’ai tiré ça!;o)
@Isabelle C.: tu ne peux pas savoir comme ta lecture de la chose me comble et me fait plaisir… Voyageons!… « embarquement imminent. »;o)
@gosetto:… Un petit blanc? il en reste?… J’espère que Barthes n’est pas au programmme des examens ;o)
@madame de K: comme Depluloin, Roland aimait beaucoup sa « môman »…;o) Mais c’est réducteur bien sûr… Encore faudrait-il se souvenir du choc de la lecture « des fragments…. » à l’époque, dans le contexte de sa propre expérience (l’âge, l’expérience d’alors, etc.)…
Je le fais découvrir, en ce moment, à une personne que tu aimes bien…
Elle t’en parlera sûrement!;O)
@Ambre: Roland devait être un « manche » en amour…
N’empêche! « le fading » reste un de mes paragraphe préféré.o)
cela n’empêche pas non plus de faire un « essai » et d’analyser le jeune W. et sa jalousie…
Je goûte,
heu! je Goethe!;O)
@Thierry et Jean-Mi: poussez…
@Thierry et Jean-Mi: ouâââla…. C’est bien, vous m’en voyez médusé!
@Enfantissages: je est un autre-je est un autre-je est un autre…
Ben oui, c’est moi, ch’uis là, t’as eu peur ou quoi?… Toi dont les textes me plongent souvent dans des abîmes de mélancolies créatives.
(et toc! si c’est pas des fleurs çà!)
@Depluloin: c’est peut être la vôtre?
@koukishakespeare-jexpire:… Ou la tienne?
@Depluloin:… N’en profitez pas pour lui faire du gringue! elle arrive votre môman.
@Depluloin: s’en passe des choses…
@Depluloin: voila- voila! j’étais « li p’tit coin »
@Depluloin: ciel! je suis un lit à baldaquin! rideau!
@Depluloin: je vous en sais gré…
Votre IBAN c’est quoi encore?
@kouki: j’étais pas loin… j’vous ai fait peur hein?;O)
ouf, failli me faire porter pâle (en hélicoptère bien sûr)
@koukiouf: j’aime quand super-kouki organise les secours…
Je sens que je peux compter sur toi;O)
Ouf, tu es là, j’ai cru que ce blog avait changé de propriétaire.
Merci pour les pivoines, j’en suis rouge…