Quatre-vingt-dix-huit images de ce visage.
La télévision en a passé trois dans le cycle de minuit,
il n’y a pas longtemps.
La belle inconnue d’hier n’était autre que…
Louise Brooks alias Lucienne dans « Le prix de beauté ».
Elle y travaille comme dactylo pour le journal « Le Globe »
et gagne le premier prix de Miss France
puis celui de Miss Europe
MAIS affublée d’un mari jaloux
elle doit tourner le dos aux paillettes,
aux bijoux, aux froufrous de cette vie de croisette
et à une armada de prétendants agés, friqués et salaces.
Ici, en quatre-vingt-dix-huit images de son visage
elle contemple son propre enfermement
pendant une période où, de retour au foyer,
elle s’ennuie à mourir aux côtés de cet être possessif.
…
à travers la cage
et à son image
sa petite vie sage
est mise en cage
en son ménage.
Son petit visage
de Miss pas (très) sage
et limite volage,
sa vertu en gage,
la petite engage
… Le mari enrage
…
Ces rimes en « age »
m’mettent en nage
(je « m’emmourage »
ça me décourage)
bisque bisque ….
…
Quand je pense que Chaplin
l’a « accrochée » à son tableau de chasse
(ou devrais-je dire le contraire ?
car Louise ne rechignait à la bagatelle
ni avec les hommes
ni avec les femmes)
en tout cas Charlie n’était pas un charlot dans le domaine.
Que ne suis je né en dix-neuf-cent nom de nom !
…
Bon ! me direz vous,
nous ne nous serions pas connus ici !
c’est vrai que c’eut été… Dommage.
Délicieuse Louise pleine de mystères et de misters … on aime la voir encore à travers les saccages
Ces images, bel hommage !
@kouki: je ne saurais trop conseiller l’excellente biographie de Barry Paris, chez « PUF »… Intitulée simplement « Louise Brooks »… C’est une brique de 600 pages pas du tout voyeuriste, très sérieuse et au plus près du personnage qu’elle fut.
Pourtant je ne suis pas très friand de ce genre de littérature en général…
Mais là ! beau bouquin qui dépeint en même temps le contexte de ces années là… L’anecdote avec Chaplin, notamment, est édifiante à plus d’un titre sur le statut de la femme et la modernité d’icelle qui ne s’en laissait pas conter (si) facilement.
Respect, je dis.
@PhA: c’était le moins que je pouvais rendre à cette Dame.
La première image m’a fait penser à « Empty Quarter, une femme en Afrique » de R Depardon.
http://palmeraieetdesert.fr/C/index.php?option=com_content&task=view&id=15&Itemid=19
La suite me dit que non. Donc je vais lire la suite. Mais quel beau billet!
Enchantage, tout à votre avantage ?
Je suis un fétichiste des cous qui pivotent… (Ça m’est venu en lisant, hein, je reviens…)
Bien il me semble qu’il manque celui-ci…et Louise ne me contredira pas…ni Charlie…alors j’ajoute à ton lyrisme du… au faîte …sommes-nous same dit !
http://xtream.online.fr/Prevert/oiseaux.html
encore une histoire de barbe-bleue…
Mais quel bel oiseau elle fait la Louise, ourdissant du regard la trame d’un destin peu fidèle aux cages.
Au risque de répéter… bel hommage.
Si je laissais un commentaire vide, ça irait aussi pour la rime, non?
(Je viens de chez Kouki, là, et j’ai un peu abusé de ses breuvages)
Quel beau billet Luc! Cet enfermement (combien de fois repris depuis, force des symboles tout crus).
Et la beauté de cette femme! (Cette galerie de portrait sur le net.)
Ce talent que vous avez à « sidérer » vos lecteurs/spectateurs!
(Et pour ce qui est de Charlie, je sais, d’expérience que ce sont souvent les actrices qui se jettent toutes seules dans les bras des réalisateurs… Ben oui!)
Superbe ce blog en images
duquel, émerveillé, on surnage
même si pas toujours très sage
mais à rien de précis ne vous engage !
Louise Brooks ! j’avais trouvé, mais trop tard…
Son destin ressemble au mien : monsieur de K, jaloux de tous ces admirateurs qui se prosternent à mes pieds, m’interdit l’accès à la blogosphère… je suis obligée de porter une burka pour venir commenter chez vous, très cher…
Ses yeux noirs incandescents m’ont toujours fascinée. On n’en croise pas tous les jours des yeux pareils!
Dans ma cage
j’enrage
à voir cette fille trop sage
reluquer mon plumage
et moi son ramage
et cette grille en branchages
…
Oh pi fait chié les verres, les verts, les… les rimes!!
il m’a fallut un 2ème passage pour remarquer la beauté de ces plans, le 2et3, à subtile inversion: Louise est en cage sous le regard du spectateur-oiseau volage…
Mais c’est la sublime Loulou ! Quel étrange destin! Décidément, il n’était pas facile d’être une artiste rebelle aux States quand les Majors faisaient et défaisaient les stars. La beauté brune dans toute sa splendeur.
@tous: oups ! y en a du monde par ici !…
Hé? t’es malade? t’as de la fièvre?
Tu veux que je t’aides? Tu veux un bouillon?
Hein? T’es fatigue hein?
Pourquoi tu dis rien? Tu m’aimes plus?
@Depluloin: voui…
C’est plutôt un compliment çà !
et puis ce Depardon là était plus que bien…
La fille désirable à souhait…
Qu’est elle devenue ?
Devrais le revoir,
depuis le temps…
@Marinaiade: chantage du page au mage.
@Depluloin: fétichiste à combien de degré ?
@Sylvaine: j’aurais dû y penser…
Jacques, c’est toujours bien en piqüre de rappel.
@l’apostrophe: merci l’apostrophe… Quand on a des images comme çà il n’y a plus grrand chose à faire par dessus… Juste servir chaud et déguster ;o)
@Enfantissages: mais vous êtes déjà dans la rime !;o)
@Depluloin: c’est comment qu’on fait réalisateur ?
plus tard, dans une autre vie,
je veux être réalisateur.
Réalisateur, réalisateur, réalisateur, réalisateur,…
@Saravati: bougez pas je vais chercher le kit de bienvenue avec cakes, zakouskis, cacahuètes, verrines et bulles…
C’est les filles qui vont être contentes…
Vous verrez Frédérique goinfre les cacahuètes comme pas deux en moins de temps que ça… ;o)
@madame de K: tu es très bien en burka aussi… Je t’avais reconnue… Et je doute pas un instant que tu savais pour Louise… (Quel joli prénom !)
@kitty: … Et un double kit de cakes, zakouskis, cacahuètes, verrines et bulles…
Un double kit !
@Depluloin: c’est « à la manière de » s’il faut en croire votre dernier billet…
Vous faites de progrès terribles !
savez que vous êtes doué, vous ?
@apostrophe: tout juste… Le film est un peu bourré de ce genre de symbolique parfois trop didactique mais dame ! ils étaient au début de la mise en place de ces choses au cinéma… Ou s’en amusaient.
@zoë: fais toi sa biographie…
Elle est (vraiment) bien pour les (encore) longues soirées d’hivers.
@luc: vous ici !?
@Depluloin: oui, non, non, non, oui, quoi ? oui.
@Depluloin: je dors… Mais siii !!! Rooohhh lui là !
C’est bien sa biographie ? Non parce que si c’est pour y lire qu’elle s’est fait violer étant enfant, s’est tapé par la suite une partie du show-biz mâle et femelle et qu’elle posait à poil de temps en temps, je le sais déjà et je m’en bats l’oeil-de-perdrix.
@Anna de Sandre: une biographie ça reste une biographie…
à moins que de s’appeler Rainer Maria Rile…
Il ne faut pas attendre de la prose de « haut vol »,
mais dans la sphère du genre, c’est parmis les meilleures….
Excellente peinture des folles années…
(C’est un peu mieux que « Mary Patch », etc.)
… Et puis tu me parles sur un autre « thon » de grand matin…
« oeil-de-perdrix » toi même !
Nan mêêê !!! Pfff !!!
Humphrey douter si je m’écoutais !
Koukipivotte, c’était pas bon alors? Rôooooh, faut que j’m’applique!
@Depluloin: ça ! quand on s’arrête si longtemps !;o)
Je le dis là comme ça à tout le monde? Et puis tant pis! Je ne connaissais de Louise Brooks que son joli minois et sa coupe de cheveux; j’ai même pas vu Loulou… Je peux revenir quand même?
@Yola: meuh oui…
Mais je propose pour ta peine que tu ramènes quelques bulles pour la petite fête…
Comme je t’envie de devoir encore découvrir au cinéma cette « belle chose »… !
Luc! Luc! Y a Mam’selle d’Enfer(t) qui… que… ah bon sang de bon sang!! Luuuuuuc?!!! Allo? … Aaaallo?
@Depluloin: allons ! allons ! mon ami …
Je suis là…
Calmez-vous, bon sang !
RrrroooOOOÔÔÔHHH !!!
(en aparté)
-dans quel état elle me Lamy ?
(jeu de mot dont je raffole)…
Pluplu ? répondez mon vieux !
Ha la la ! ce n’est plus de son âge !
-des sels, des sels ! (à la cantonade)
Hou ! cette demoiselle nous perdra tous !
Comme nous sommes désarmés face à tant de suggestion dans la pose !;o)
Oxygène!! … Tonicardiaque!! … Valium … opium… On le perd là! On le perd l’un pinpin…
(Luc, comment devient-on artiste avec modèle?)
@Depluloin: mon pauvre Duplu ! ah la la ! cirine d’atropète et piqure dans le coeur… Il n’y a plus que çà !
Il faut sauver le soldat Dupluloin !
Oui, mais j’aime bien avoir mal! D’ailleurs je vais aller faire encore un tour chez Mam’selle de Paradis!
@Depluloin: dans votre état !
vous allez droit à la catastrophe coronarienne…
Mais dit-on pas « qui ne coronarienne, n’Aryenne »
(dicton que je n’ai jamais très bien compris, du reste) .
pour ajouter à ce très bel article un détail amusant, il faut savoir que l’un des roles qui a rendu célèbre Louise au Etats Unis est celui du … canari !
(dans the canary murder case)